Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Ces résidences regroupent des logements indépendants pour seniors autonomes, seul ou en couple. L’environnement de vie est sécurisé et les occasions de sociabilité sont nombreuses. Des services collectifs sont proposés aux résidents. Ces résidences sont gérées par des structures privées commerciales ou associatives.
Vous pouvez louer ou acheter un logement, qui vont du studio à la maison indépendante. Ces logements ont été dotés d’équipements accessibles prévenant le risque de chute. Vous pouvez meubler le lieu à votre goût ou bénéficier d’un aménagement complet. Souvent situées en ville, ces résidences sont à proximité de toutes les commodités. Envie de campagne ? Pensez au Villages Senior en milieu rural regroupant des maisons avec jardin privatif.
Tous les résidents bénéficient de services collectifs de base comme l’accueil, les services de sécurité, les espaces communs. D’autres services au choix vous sont proposés : restauration, soin du linge, esthétique, activités sportives et culturelles…
Les Résidences Services Seniors ne sont pas des établissements médicalisés. Pour autant, il vous est tout à fait possible de bénéficier de soins de prestataires extérieurs. Les résidents sont libres de choisir leur médecin traitant. Ils peuvent faire appel au service de soins infirmiers à domicile. Une hospitalisation à domicile est également envisageable.
Soit vous achetez votre logement, soit vous payez un loyer. Des charges de copropriété ou locatives sont dues selon le type de logement et d’équipements collectifs. A cela s’ajoute le paiement des différents services optionnels (forfait, abonnement, à la consommation…). Relevant du secteur privé, les résidences sont libres dans la fixation de leurs tarifs, il existe donc de grandes variations de prix en fonction de l’emplacement, des services...
Les résidences autonomie, autrefois appelées foyers logements, concilient aussi logements indépendants et espaces collectifs. D’un coût modéré, elles ont davantage une vocation sociale et sont gérées par des structures publiques ou à but non lucratif. Elles donnent accès au financement par l’ASH (Aide sociale à l’Hébergement).
En fonction de votre situation personnelle, vous pourrez bénéficier :
Après l'intervention, s'il n'y a pas de complications, le médecin hospitalier fixera une date de sortie et la secrétaire médicale préparera tous les documents nécessaires. Prenez le temps de tout vérifier et de poser des questions à votre médecin avant de quitter l'hôpital.
La sortie ne peut être décidée que par le médecin, mais l'hôpital respecte naturellement votre liberté. Si vous souhaitez quitter l’hôpital contrairement à l'avis médical, vous pouvez signer une décharge exonérant l'hôpital de toute responsabilité.
Vous recevrez :
Conservez bien tous vos documents, ils peuvent vous être nécessaires en cas de transfert d’établissement, pour l’obtention d’aides médico-sociales, des prises en charge par les complémentaires santé etc.
Le myocarde est le muscle du cœur qui assure la circulation du sang dans l’organisme ainsi que l’apport d’oxygène vers les différents tissus. L’infarctus du myocarde (IDM) aussi nommé « crise cardiaque » se définit par la destruction d’une partie du muscle cardiaque. Il est causé par l’obstruction d’une artère coronaire (artères autour du myocarde) qui alimente normalement le cœur en sang, le privant alors d’oxygène. L’infarctus est une urgence médicale qui nécessite des soins dans les plus brefs délais.
En France, on dénombre chaque année environ 80 000 infarctus du myocarde provoquant 12 000 décès. (1)
L’athérosclérose se caractérise par le dépôt d’une plaque d’athérome (constituée en grande partie de cholestérol) le long de la paroi des artères. Ces dépôts rigidifient les artères et diminuent le passage du sang en direction du cœur. Lorsqu’une de ces plaques se fissure, on observe alors la formation d’un caillot sanguin qui va boucher l’artère en partie ou totalement et interrompre la circulation du sang, nécessaire au fonctionnement du myocarde. (2) Le cœur est alors privé d’oxygène, ce qui entraîne la mort des cellules sur cette zone.
Deux types de facteurs de risque sont identifiés dans l’IDM :
Une crise cardiaque est une urgence vitale et absolue, le temps est fondamental dans la prise en charge du patient. Les deux premières heures sont déterminantes : plus la circulation est rétablie rapidement et moins le myocarde sera touché.
La douleur apparaît de façon brutale, au repos ou à l’effort, au niveau de la poitrine et dure généralement plus de 20 à 30 minutes. Il s’agit d’une douleur intense pouvant s’étendre jusque dans le bras gauche, les épaules et le dos mais aussi au niveau de la mâchoire.
La douleur peut également être accompagnée d'autres symptômes comme un malaise, des nausées, un essoufflement, des sueurs ou des vertiges.
Ces signes sont caractéristiques d’un infarctus du myocarde et doivent alerter. Face à ces symptômes clairs ou incertains il est nécessaire d’appeler le SAMU (15 ou le 112).
L’IDM peut également survenir sans douleur ou avec une douleur atypique. (4) C’est notamment le cas chez la femme où la douleur peut être localisée au niveau de l’estomac. (5)
L’objectif de la prise en charge, dès l’arrivée à l’hôpital, est de désobstruer l’artère le plus rapidement possible afin de rétablir la circulation sanguine vers le cœur.
En fonction du délai d’intervention après les premiers symptômes ressentis, deux prises en charge sont possibles :
Les conséquences de l’IDM dépendent de l’atteinte du myocarde. Les complications les plus souvent retrouvées sont l’accident vasculaire cérébral (ou AVC), l’insuffisance cardiaque chronique, les récidives ou encore l’obstruction des artères au niveau des jambes.
A l’issue de l’une de ces interventions d’urgence, le cardiologue instaure un traitement durant l’hospitalisation. Plusieurs médicaments seront prescrits dans l’objectif de limiter les récidives, de réguler le rythme cardiaque, de contrôler et corriger certains facteurs de risque (diminuer le taux élevé de cholestérol, éviter la formation de plaques d’athérome, réguler la tension artérielle), …
Un traitement d’urgence sera également prescrit et sera à utiliser par le patient s’il ressent des douleurs similaires à celles qu’il a pu ressentir lors de son premier infarctus avec une intensité plus ou moins forte.
Si la douleur persiste, il faut appeler le SAMU. Dans tous les cas, le médecin traitant doit être consulté dans la journée. Le patient ou son entourage ne doit jamais hésiter à appeler le SAMU.
En complément du traitement instauré, il est fondamental que le patient modifie certaines de ses habitudes, comme l’arrêt du tabac, la pratique d’une activité physique adaptée et régulière (30 minutes/jour), une perte de poids pour atteindre un IMC inférieur à 25, une alimentation équilibrée et une consommation d’alcool modérée.
A la fin de son hospitalisation, il est généralement proposé au patient de suivre une réadaptation cardiovasculaire pour optimiser la récupération des capacités du muscle cardiaque. Cette réadaptation sera également l’occasion d’optimiser les traitements et d’aider le patient dans leur prise mais aussi dans l’adoption des bons réflexes.
De plus, l’année suivant l’infarctus est ponctuée de rendez-vous chez le médecin traitant et chez le cardiologue.
Les avancées thérapeutiques, l'amélioration des soins ainsi que la sensibilisation du grand public ont permis de réduire de façon considérable le taux de mortalité lié à l’infarctus du myocarde. De plus, les recherches en cours laissent présager d'autres avancées à venir.
La maladie d’Alzheimer concerne 1,2 millions de personnes en France.
Elle touche 23% de la population après 80 ans et concerne deux fois plus les femmes que les hommes après 65 ans.
La maladie d’Alzheimer est une maladie dite neurodégénérative, elle évolue dans le temps. Elle est responsable d’une destruction progressive et irréversible des cellules du cerveau que l’on appelle les neurones.
En disparaissant, ils ne vont plus assurer leur rôle dans certaines fonctions comme la mémoire, la concentration, la planification ce qui sera à l’origine de l’apparition des symptômes de la maladie.
Cette maladie appartient à une catégorie de maladies communément appelées les démences. Elles se définissent par des troubles intellectuels qui évoluent depuis plus de 6 mois et conduisent à une perte d’autonomie.
Le facteur principal dans la survenue de la maladie d’Alzheimer est l’âge.
Des facteurs génétiques entrent également en jeu.
Il semble aussi que le mode de vie ait une influence sur le risque d’apparition de la maladie :
A contrario, les études montrent qu’une activité physique régulière avec une dépense de calories permettrait de diminuer le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. Elle entraînerait en effet une stimulation de l’activité du cerveau.
D’autre part, les personnes avec une activité intellectuelle élevée et des relations sociales riches bénéficieraient d’une apparition des symptômes souvent retardée.
Il existe 3 principales phases d’évolution de la maladie :
Les symptômes les plus caractéristiques sont les 4A :
À ces symptômes s’ajoutent la désorientation temporo-spatiale (la personne se perd dans le temps ou dans un lieu), des troubles du sommeil, une perte d’initiative, les troubles de l’humeur …
La maladie a des conséquences dans le quotidien à différents niveaux :
Ces symptômes et ses conséquences vont mobiliser des aides différentes telles que des aides professionnelles pour subvenir à la perte d’autonomie et aux soins.
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer vont avoir davantage besoin d’être hospitalisées que des personnes du même âge non atteintes par la maladie. Ce recours fréquent à des hospitalisations est une cause fréquente d’entrée en institution, en maison de retraite notamment lorsqu’elle est isolée ou lorsque la prise en charge devient difficile pour l’aidant.
La prise en charge est non médicamenteuse a pour but de maintenir l’autonomie et le bien-être de la personne. Elle est pluridisciplinaire avec un rôle clé du médecin traitant entouré de spécialistes tels que le neurologue, le gériatre ainsi que des professionnels de santé comme les infirmiers, les kinésithérapeutes, l’ergothérapeute, l’aide-soignant, l’orthophoniste, la diététicienne.
La symptomatologie de cette maladie nécessite un accompagnement et une aide soutenus de la part de l’entourage de la personne atteinte par la maladie.
Des plateformes de répit permettent de trouver du soutien psychologique et des solutions de répit (accueil de jour ou de nuit, aides à domicile) permettant à la personne aidante de trouver de l’aide à son tour.
Il y a une offre assez large en matière d'hébergement. De l’EHPAD, aux résidences senior… de la résidence autonomie, résidence service au village senior en passant par les accueils de jour et les accueils temporaires, le choix doit être pris en fonction de certains critères.
Les résidences bénéficiant de services sont particulièrement adaptées aux personnes désireuses de préserver une forme d’indépendance. Les accueils familiaux privilégient le lien social. Si le degré de dépendance est plus élevé et si vous avez plus de 60 ans, orientez vous vers des structures médicalisées comme les EHPAD, parfois spécialisées en fonction du handicap ou de la pathologie.
La localisation de l’hébergement dépend aussi d’habitudes prises avec des amis, des voisins ou un club d’aînés. C’est à mettre en balance avec la proximité de la famille. Comment recevoir le plus souvent et le plus facilement des visites ? Etudiez aussi l’accessibilité du lieu : transports en commun, parcours de promenades, commerces, horaires pour les visiteurs…
Chaque hébergement propose des services de base et des prestations en supplément : l’entretien du linge est-il fourni ? Doit-on payer pour toutes les activités ? Quels soins sont pris en charge ? Si le coût est élevé, vous pouvez obtenir des aides, qui varient en fonction de votre état de santé et de vos revenus. Renseignez vous auprès de l’établissement car certaines aides (ASH, APL) ne sont accessibles que si l’établissement est conventionné. Enfin, estimez votre reste à charge : ce qu’il vous reste à payer une fois les aides publiques perçues.
Visiter un lieu à différentes heures de la journée vous donne un meilleur aperçu des conditions de vie, de l’ambiance. Essayez d’arriver avant les repas pour estimer leur qualité.
Consultez la liste des activités : correspondent elles à vos envies ou à celles de votre proche ? Enfin, fiez vous à votre ressenti pour estimer si le personnel est à l’écoute comme vous le souhaiteriez.
Il faut associer au maximum la personne concernée au choix de l’hébergement. On croit parfois privilégier son bien-être. Pourtant notre choix ne correspond pas toujours à ses envies. Une personne âgée préfèrera par exemple rester en ville, qu’elle juge plus vivante, alors que ses enfants choisiraient un environnement plus calme à la campagne.
En France, la prévalence (nombre de cas d’une maladie pour une population à un moment donnée, englobant aussi bien les nouveaux cas que les anciens) des allergies alimentaires serait de 2 % chez les adultes et de 5 % chez les enfants, soit 8 % du total des allergies toutes causes confondues(1).
L’intégration à l’école ou en établissement d’enfants souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires peut s’avérer être un véritable parcours du combattant. La création du Projet d'Accompagnement Individualisé (PAI) a permis de faciliter leur accueil.
Le PAI est un protocole interne à chaque établissement scolaire. Son objectif est de faciliter le parcours d'un enfant ou d'un adolescent présentant un trouble de la santé. Il permet de définir « les adaptations à apporter à la vie de l'enfant ou de l'adolescent en collectivité (crèche, école, collège, lycée, centre de loisirs) »(2).
Ces adaptations concernent les aménagements nécessaires à la santé de l’enfant tels que :
Un Projet d'Accueil Individualisé Périscolaire (PAIP) pourra également être proposé pour l’aménagement du temps périscolaire(3).
Le PAI est destiné aux enfants et adolescents ayant des troubles de la santé comme :
Le PAI est élaboré afin de garantir une prise en charge adaptée et de permettre à l’enfant de participer pleinement à la vie de sa structure d’accueil.
Afin de bénéficier de ce dispositif, les parents doivent formuler une demande auprès du chef d’établissement dans lequel leur enfant est scolarisé. Le directeur de la structure peut également en faire la demande avec l’accord préalable des représentants légaux.
Le PAI est ensuite élaboré en concertation avec :
Avant sa mise en place, le document est signé par les différentes parties impliquées puis est diffusé auprès des membres de la communauté éducative :
Le chef d’établissement est responsable de sa mise en œuvre.
Le PAI s'applique à une pathologie ou un trouble diagnostiqué au cours de l'année scolaire, mais sa validité est variable et il pourra être ajusté en cas d’évolution des symptômes de l’enfant ou en prévision d'une sortie scolaire. Il est généralement reconduit d’une année sur l’autre, mais celui-ci est à actualiser à chaque rentrée scolaire. Pour cela, les parents sont tenus de fournir les éléments nécessaires à sa mise à jour.
En plus de préciser les différents aménagements à mettre en place dans la vie scolaire de l’enfant, afin qu’il puisse suivre une scolarité normale et adaptée à ses besoins, le PAI contient :
Il est établi seulement en cas d’allergie ou d’intolérance avérée par un médecin, il ne peut en aucun cas être utilisé pour la mise en œuvre d’un régime alimentaire lié à des choix familiaux.
Si l'enfant est inscrit à la cantine scolaire, il est recommandé qu'il puisse prendre son repas avec les autres élèves et qu’il puisse bénéficier des services de restauration collective, le panier-repas n'est pas la solution la plus adaptée à envisager en premier lieu.
Des adaptations au restaurant scolaire comme la préparation d’un repas alternatif, l'affichage des allergènes, la mise en place d’un espace dédié sans allergènes seront nécessaires pour que l’enfant puisse bénéficier de la cantine scolaire.
Si cela ne peut être mis en place, les parents peuvent fournir le repas selon les modalités du PAI et l’enfant pourra le consommer à la cantine scolaire dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité. Dans ce cas, la famille est entièrement responsable de fournir, emballer et transporter le repas en veillant au respect de la chaîne du froid(5). De plus, la sensibilisation des pairs et du personnel encadrant à l’allergie de l’élève est fondamentale de façon à garantir sa sécurité.
Le PAI est un dispositif essentiel pour aider les élèves ayant des problèmes de santé à s’épanouir à l’école. Il nécessite une collaboration entre les parents, le personnel médical et l'équipe éducative, tout en mettant l'accent sur la sécurité et l'inclusion de l’enfant.
Bonjour à tous les lecteurs, je suis Bruno, j’ai 56 ans et je travaille comme commercial pour un grand magasin.
Je suis aidant de ma femme Valérie qui elle aussi à 56 ans. Nous nous sommes mariés il y a quelques années et j’essaye de l’aider au quotidien car les tâches quotidiennes ne sont pas choses aisés pour elle depuis que son diagnostic est tombé. Les médecins lui ont découvert une sclérose en plaques et depuis je fais de mon mieux pour être au petit soin pour elle.
Je ne connais pas grand-chose au monde médical et je ne savais et ne comprenais pas du tout ce qu'il se passait. Valérie avait beaucoup de pertes d’équilibre et des faiblesses musculaires, mais je pensais qu’elle était juste fatiguée ou bien qu’elle avait des carences ou ne buvait pas assez d’eau. Tous les rendez-vous médicaux, elle les faisait toute seule donc je n’ai pas pu faire de travail sur moi en amont. Elle m’a beaucoup caché d’éléments et c’est ce qui m’a beaucoup desservie dans l’acceptation de sa maladie. J’ai appris le diagnostic en même temps qu’elle lors du rendez-vous médical. Je n’ai pas été très aimable avec les médecins car je ne comprenais pas du tout ce qu’il se passait et ce qu’il allait se passer.
Non. Je n’avais jamais entendu parler de cette maladie je crois.
Je me dois d’être honnête et au tout début je n’ai pas été gentil avec elle. Je lui en voulais énormément. Je ne lui en voulais pas d’être malade, mais de m’avoir caché tous les rendez-vous qu’elle avait pu faire sans m’en parler ou bien sans me dire ce que les médecins pouvaient suspecter. Mon métier m’oblige à être beaucoup en déplacement et donc cela m’a desservi. Nous avons failli nous séparer d’ailleurs car nous n'arrivons plus du tout à communiquer ensemble. Elle me demandait de plus en plus d’aide au quotidien et je ne comprenais pas du tout ce changement si rapide. Je suis partie de la maison pendant plusieurs semaines avant de revenir. J’avais besoin de temps pour digérer l’ensemble des informations et surtout de me renseigner sur tout ce que cela pouvait impliquer.
J’ai beaucoup discuté avec des amis et puis je suis rentré dans notre maison. J’ai vu à quel point elle pouvait me manquer et j’ai décidé de la demander en mariage pour lui prouver que je souhaitais rester avec elle jusqu’à la fin de notre vie.
Oui énormément de craintes et c’est principalement dû au fait que je ne connaissais pas du tout cette maladie. Mes craintes étaient de savoir tout ce que la maladie pouvait engendrer. Est-ce qu’elle allait avoir un fauteuil ? Est-ce que nous devons adapter notre maison ? Est-ce que je pouvais la laisser avec mon fils d’une précédente union ? Est-ce que je suis obligée de rester 24/24 avec elle désormais ? Est-ce que je vais devoir l’emmener à des rendez-vous médicaux ? et lesquelles ?
J’avais énormément besoin d’informations…
Au début non, clairement pas. Ensuite, oui, j’ai commencé à me renseigner sur la maladie et j’ai demandé de l’aide. Je suis suivi par un psychiatre car je sentais que je devenais très fragile. Maintenant, nous allons beaucoup mieux et je l'accompagne à ses rendez-vous médicaux. Nous faisons des activités ensemble, chose que nous avions abandonné depuis quelques années.
Oui et puis je suis devenue ami avec d’autres personnes aidantes et cela fait beaucoup de bien de pouvoir échanger sur des problèmes similaires.
Absolument TOUT. Je suis désormais passé à mi-temps et je ne me déplace plus dans toute la France. Je passe beaucoup de temps avec ma femme et nous avons décidé de faire tout ce que nous repoussions au début de notre relation. Nous avons l’impression d’être dans une toute nouvelle vie.
Je fais désormais partie intégrante de tout son suivi et je vois tous les efforts qu’elle fait au quotidien.
J’ai l’impression que nous avons rebattu les cartes. Notre relation s'essoufflait juste avant le diagnostic. Nous avions arrêté tous nos projets. Nous ne partons plus en vacances et nous ne faisions plus d’activité ensemble.
Dorénavant, nous sommes tout le temps ensemble et nous cherchons toujours à faire quelque chose de nouveau. Depuis son diagnostic, je me dis que la vie peut basculer du jours au lendemain alors je veux profiter avant qu’il n’arrive quoi que ce soit.
Ce rôle m’a complètement changé. Je ne vivais que pour mon travail avant le diagnostic. J’ai découvert de nouvelles facettes et notamment grâce à l’aide de mon psychiatre.
Je souhaiterais faire passer un message aux personnes malades et leur dire de ne pas cacher le diagnostic à leurs proches. C’est la chose qui m’a le plus blessé chez ma femme. Je pense que c’est ce qui m’a le plus déstabilisé.
Il faut être 100% honnête avec son entourage pour obtenir l’aide que l’on souhaite.
Le syndrome des ovaires polykystiques sort progressivement de l’ombre. Cette pathologie qui toucherait une femme sur 7 peut avoir de lourdes conséquences sur la qualité de vie tout en augmentant les difficultés à concevoir. Nous faisons le point sur cette pathologie encore méconnue.
Le syndrome des ovaires polykystiques est une pathologie chronique gynécologique et endocrinienne. Elle se caractérise par la production excessive d'hormones “masculines” : les androgènes. Ce trouble hormonal porte le nom d’hyperandrogénie.
Les causes du SOPK ne sont pas clairement définies et seraient multifactorielles en provenant d’un dysfonctionnement ovarien et central (centre hypothalamo-hypophysaire dans le cerveau).
Le SOPK peut occasionner différents symptômes du cycle menstruel : douleurs abdomino-pelviennes avant ou pendant les règles (dysménorrhées) ou lors des périodes d’ovulation, règles irrégulières, absence de règle (aménorrhées). Elle peut aussi entraîner des douleurs profondes lors de la pénétration (dyspareunie). Le syndrome hyperandrogénique, peut être à l’origine d’une prise de poids, d’acné ou encore d’une pilosité excessive au niveau du visage, de la poitrine ou des bras (hirsutisme). Les femmes atteintes du SOPK peuvent aussi présenter une alopécie c'est-à-dire une perte de cheveux.
Enfin, chez certaines patientes, le SOPK peut entraîner des troubles métaboliques comme l’émergence d’un diabète de type 2.
Le diagnostic du SOPK est réalisé, dans un premier temps, sur la base de l’observation des symptômes. Certains examens permettent de confirmer la suspicion de ce diagnostic :
Le SOPK est à l’origine de troubles de l’ovulation voire d’une absence d’ovulation pouvant donc entraîner une infertilité.
L’Hyperandrogénie est un facteur de risque au surpoids et au développement d’une résistance à l’insuline (hormone régulatrice de la glycémie) pouvant occasionner un diabète de type 2. Afin de lutter contre ces facteurs de risques, il est souvent recommandé de mettre en place des règles hygiéno-diététiques. Les régimes drastiques supprimant les sources de lipides et de sucres ne sont cependant pas conseillés. Les objectifs peuvent être définis, pour chaque patiente, avec un nutritionniste afin d’adapter l’alimentation qui doit être diverse, équilibrée et soutenue par la mise en place d’une activité physique.
En cas de surpoids, une perte de masse graisseuse peut suffire à diminuer certains symptômes de l’hyperandrogénie tels que l’hirsutisme (excès de pilosité chez la femme sur des zones plutôt masculines) ou l’acné.
À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif du syndrome des ovaires polykystiques et la prise en charge repose essentiellement sur des stratégies hormonales en première intention telle que la pilule oestroprogestative afin de réduire les symptômes douloureux. En deuxième intention, la pilule peut être complétée par la prise d’un anti-androgène afin d’agir sur l’acné et la pilosité.
Dans le cadre du SOPK, il est possible d’avoir recours à l’aide médicale à la procréation (AMP). Un bilan de fertilité est alors effectué afin d’éliminer toutes autres causes éventuelles d’infertilité. Il est alors recommandé d’effectuer un spermogramme du co-parent. À la lumière de ce bilan, un protocole d’AMP peut alors être défini.
L’objectif de la stimulation ovarienne est de déclencher l'ovulation. Il existe différents protocoles qui seront définis par l’équipe soignante en fonction de la situation de la patiente. Elle augmente significativement les chances d’obtenir une grossesse spontanée.
Le drilling est une chirurgie ovarienne qui consiste en la perforation des ovaires afin de faciliter l’ovulation. Ce geste chirurgical est réalisé en coelioscopie c’est-à-dire par l’insertion des instruments chirurgicaux et d’une caméra dans de petites incisions réalisées au niveau de l’abdomen.
La fécondation in vitro (FIV) consiste en une stimulation ovarienne suivie d’un prélèvement des ovocytes. Ils seront ensuite mis en contact avec les spermatozoïdes et les embryons obtenus seront transférés dans la cavité utérine. C’est une technique de dernière intention.
Afin d’améliorer la qualité de vie et les chances de concevoir, la recherche doit progresser afin de nous permettre de mieux comprendre les mécanismes du SOPK et de développer des stratégies thérapeutiques efficaces.
Il existe des solutions pour mieux vivre les effets de la maladie et encore plus ceux liés aux traitements. Parmi les dispositifs accessibles : les soins de support peuvent vous procurer le plus grand bien.
Les soins du support s’inscrivent dans votre parcours thérapeutique, dès le début de la maladie, pendant la phase des traitements mais aussi en situation palliative.
Quels bénéfices peut-on attendre de ces approches proposées dans différents domaines : la somatique (prise en charge de la douleur, kinésithérapie, nutrition…), celui de la psychologie (soutien par un psychologue, un onco-sexologue, un spécialiste de l’hypnose…) ou du social et du bien-être (service social, socio-esthétique) ?
Elles participent à « améliorer le confort et la qualité de vie des patients, à optimiser l’efficacité des traitements spécifiques, tout en limitant la pénibilité des effets secondaires, et en participant au contrôle de la maladie », soulignent les auteurs [1] d’une étude publiée en 2018 dans la revue Soins de support en oncologie adulte.
Les soins de support atténuent les douleurs et la fatigue d’origine multifactorielle (liées à la tumeur, aux traitements, aux soins chirurgicaux et aux examens médicaux).
Des conseils en nutrition vont aider le patient à adopter les bons réflexes pour limiter les nausées, les épisodes de diarrhée, le risque de déshydratation et à stimuler l’appétit. Des conseils hygiéno-diététiques éloignent aussi le risque de dénutrition[2] : le patient sera alors plus résistant face aux complications post-opératoires [3] et aux effets des traitements [4].
Prescrite en fonction de vos préférences, de vos capacités physiques et de l’évolution de votre maladie, l’activité physique adaptée (APA) va réduire la fatigue et améliorer la tolérance aux traitements. La résistance physique est augmentée, le degré de stress diminué, l’image corporelle et l’estime de soi améliorées. L’image de soi peut aussi être améliorée par les soins en socio-esthétiques (massages et soins du visage, du corps, maquillage, coiffure, prothèses capillaires, foulards…).
La socio-esthétique et la dermatologie permettent toutes deux aux patients de prendre soin de sa peau souffrant parfois des effets de la chimiothérapie, des thérapies ciblées et de la radiothérapie. Des conseils d’hygiène de vie et l’utilisation de produits adaptés vont venir limiter la survenue de rougeurs, de plaques, de dessèchement, de tiraillements, d'acné ou encore de syndrome pied-main. Si vous souhaitez obtenir des conseils à ce sujet, n’hésitez pas à en parler à votre dermatologue ou à votre pharmacien.
Prenons deux études en exemple pour illustrer les bénéfices concrets des soins de support.
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels proposant des soins de support ? C’est par ici :
L’APA est destinée à toute personne d’au moins 60 ans présentant une perte d’autonomie. Elle peut être utilisé pour financer des services d’aide, s’équiper, se déplacer, adapter son domicile, payer des séjours en accueils de jours...
L’APA peut aussi vous servir à payer le salaire de votre proche aidant (hors époux ou épouse, conjoint(e) ou pacsé(e)).
Vous devez présenter un dossier auprès du Département qui gère l’APA. La procédure, qui dure environ 2 mois, peut être résumée en 5 grandes étapes.
Elle se fait auprès du Centre communal d’action social de votre mairie ou du Conseil départemental. Le dossier est parfois téléchargeable sur le site de votre département.
Pour estimer vos ressources, les pièces les plus souvent demandées sont :
Le Département doit confirmer le dépôt de votre dossier dans les 10 jours suivant sa réception.
Dans les 30 jours suivant la réception du dossier, une équipe médico-sociale du Département se rend à votre domicile pour une visite d’évaluation. Le but est d’estimer votre degré de perte d’autonomie. Votre médecin traitant et un proche peuvent vous assister.
L’équipe étudie votre perte d’autonomie et vos besoins, votre environnement de vie, la présence d’aidants… Un barème GIR de 1 à 6 est établi selon la grille AGGIR. Plus le GIR est bas, plus l’APA sera importante.
Si votre GIR est égal à 5 ou 6, votre niveau de dépendance n’est pas suffisant pour recevoir l’APA. Adressez-vous à votre Caisse de retraite pour envisager d’autres possibilités d’aide.
Dans les 30 jours, le Département vous propose un plan d’aide et précise l’aide financière si elle est accordée. Attention, vous avez 8 jours pour signer les documents et les renvoyer.
Dès réception de l’aide, n’oubliez surtout pas de déclarer au Conseil départemental quels sont les services financés par l’APA. Tout changement doit être également notifié. En l’absence de déclaration, l’APA risque d’être suspendue.
L’APA participe au financement du tarif dépendance dans les maisons de retraite médicalisées (EHPAD). Ce tarif varie selon le niveau de dépendance du résident. En fonction de vos revenus, une participation est demandée. Le reste est pris en charge par l’APA. Prenez rendez-vous auprès de la direction de l’établissement pour estimer votre reste à charge.
Vous ou l’un de vos proches avez souffert d’un AVC ? Des associations, des sites internet et des applications numériques sont à votre disposition pour vous accompagner et vous aider en tant que patient ou aidant. Voici une liste des liens pour vous éclairer sur les solutions existantes.
« Au cœur de l’AVC » est un site d’information et de prévention sur l’AVC. Son contenu s’adresse aux proches aidants, aux patients mais aussi aux professionnels de santé. L’alimentation, l’exercice physique, la vie quotidienne, la vie sociale ,les voyages sont autant de points abordés qui permettent au patient d’être rassuré et soutenu. Un soutien à la portée de tous.
Relayée en France par 8 antennes régionales, l’association « AVC, AIT et après » et plus particulièrement son site internet met à disposition du grand public tous les outils nécessaires à la compréhension d’un AVC, des facteurs de risque aux premiers symptômes, de l’avant à l’après.
« France AVC » est une association qui a pour objectif d’informer pour prévenir et mieux prendre en charge l’accident vasculaire cérébral par des campagnes d’information, de prévention, des vidéos, des témoignages.
« AVC tous concernés » est une association qui agit pour la prévention des AVC au travers d'actions de prévention, régionales et nationales. Au plus près des besoins, l’association a instauré une ligne téléphonique deux demi-journées par semaine afin de venir en soutien aux personnes victimes d’AVC ou aux aidants(07 67 05 77 65).
Ce guide d'aide à l'orientation des malades et des familles a été rédigé et mis en place en Île-de-France en 2010 dans le cadre du plan AVC. Il est disponible sur le site internet de l’ARS, depuis 2017. Des besoins aux droits de la personne, ce guide est une mine d’informations claires et pédagogiques dont il faut se saisir !
Certaines applications d’entraînement cérébral conçues pour améliorer les capacités d’élocution, la mémoire et la concentration permettent d’entraîner les fonctions cognitives potentiellement touchées lors d’un AVC. Grace à ces nombreux programmes, l’évolution est visible et permet le retour d’une confiance pour le patient. Peak propose plus de 40 jeux d’entraînement cérébral, développés par des experts dans le domaine des neurosciences et des jeux vidéo.
Les AVC endommagent parfois la zone du cerveau impliquée dans l’identification et l’interprétation des images. La vision altérée pèse au quotidien :l’application permet de prendre en photo un potentiel obstacle et d’énoncer à l’individu de quoi il s’agit. Cette application permet d’identifier des objets du quotidien et de renseigner la personne par signal sonore.
Être autonome, c’est être capable d’assurer seul les actes de la vie quotidienne. Vous pouvez agir librement : anticiper une action, l’exécuter et en contrôler les conséquences. Vous vivez en adéquation avec votre environnement. Par exemple, vous ne rencontrez pas de difficulté pour entretenir votre domicile, vous déplacer ou communiquer avec les autres.
Mieux vous vous sentez, plus le sentiment d’autonomie est fort. A l’inverse, une maladie, un accident ou un handicap vous rendent dépendant des autres. En prenant de l’âge, le besoin d’assistance se fait également davantage sentir. Comment préserver votre autonomie en cas de problème de santé ?
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Même si votre état de santé change, il est possible d’agir pour préserver au mieux votre autonomie. N’hésitez pas à vous renseigner : que ce soit dans l’urgence, par exemple lors d’une hospitalisation, ou pour planifier votre vie de senior. Il existe tout un panel d’aides pour vous simplifier la vie. Plus vous anticipez, plus vous pourrez choisir des solutions qui correspondent à vos besoins et vos envies. Car c’est aussi ça, être autonome : choisir ce qui vous convient le mieux.
Pour beaucoup, être autonome c’est avoir un chez soi et s’y sentir bien. La majorité des français préfèrent être soignés à domicile et vivre le plus longtemps possible chez eux. Si vous partagez cette envie, sachez qu’il est possible d’aménager votre domicile s’il devient trop inconfortable. Vous pouvez également décider d’en changer pour une solution plus adaptée. Les solutions d’hébergement sont de plus en plus nombreuses, pour offrir à chacun un habitat qui lui ressemble.
Découvrir les solutions d’hébergement
Jean et Marie sont un couple de retraités de 72 ans.
Ils sont encore actifs et en bonne santé.
Pourtant ils se sentent moins à l’aise dans leur maison avec un étage.
Et loin de tout : leurs enfants ne viennent pas souvent les voir.
Ils ont vu un reportage au journal télévisé sur une Résidence Services Senior.
Ils ont fait des recherches en ciblant les régions plus proches de chez leurs enfants.
Ils ont trouvé une résidence qui répondait à leurs envies : un grand appartement adapté à leur âge, des services mais aussi des activités pour sortir de chez eux.
C’est une bonne solution : ils restent autonomes tout en se sentant bien entourés et plus en sécurité.
Après un séjour d’essai dans la résidence, ils se sont décidés : ils ont vendu leur maison pour un lieu de vie qui leur ressemble plus.
Pauline est salariée. Lors d’un séjour au ski, elle s’est cassé le bras.
A l’hôpital, on lui annonce qu’elle devra garder un plâtre près d’un mois.
Elle panique. Comment va-t-elle faire pour s’en sortir toute seule avec son bras droit immobilisé ?
Un travailleur social de l’hôpital la rassure et lui conseille de s’adresser au plus vite à sa mutuelle.
A son retour d’hospitalisation, Pauline pourra bénéficier d’une aide à domicile. De quoi la soulager pour préparer ses repas ou entretenir sa maison.