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La notion de transport médical, ou transport sanitaire, fait référence à des déplacements en lien avec des soins (vers une clinique, un centre de dialyse, un laboratoire d'analyses, etc.). Pour être pris en charge par un véhicule de transport médicalisé, votre proche doit disposer d'une ordonnance. Cette ordonnance peut lui être délivrée, pour les trajets aller et retour :
Les déplacements liés aux soins de votre proche aidé seront généralement effectués par une société de transport médicalisé privée. Ces sociétés de transport existent pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées et pour les personnes handicapées. Les hôpitaux publics disposent de véhicules dédiés au transport sanitaire, mais ceux-ci sont réservés aux cas d'urgence et au transfert entre les établissements de soins.
Si la personne aidée doit rester allongée ou être installée dans une position semi-assise, si elle nécessite un environnement aseptisé, une surveillance ou encore un apport continu en oxygène, son transport médical se fera en ambulance. Si elle peut s'asseoir, c'est un véhicule sanitaire léger (VSL) ou un taxi conventionné qui la prendra en charge.
Le prix du transport sanitaire de votre proche variera notamment en fonction de sa ville de résidence et du nombre de kilomètres entre son logement et le lieu des soins. Les tarifs du transport médical conventionné sont réglementés. La facturation des déplacements en ambulance et en VSL comprend une part forfaitaire (qui dépend du département ou de la ville), un tarif au kilomètre et une majoration en cas de trajet court (jusqu'à 19 kilomètres). Concernant le prix du transport médicalisé en taxi, il inclut un forfait de prise en charge, un tarif kilométrique (qui s’applique selon la distance parcourue) et un tarif horaire (destiné à couvrir les périodes d'attente lorsque le véhicule est à l'arrêt).
Un déplacement en ambulance présente un coût de l'ordre de 70 à 100 € pour un trajet de 5 à 20 kilomètres. Un déplacement en VSL revient à 25 € en moyenne pour 5 kilomètres et 30 € environ pour 20 kilomètres. Déterminé par arrêté préfectoral, le prix des taxis est assez variable. La réglementation fixe un tarif minimum de la course à 7,30 €.
Le transport sanitaire est pris en charge par l'Assurance maladie. Les frais de transport médical en VSL, en ambulance ou en taxi conventionné sont remboursés à 65 % sur la base des tarifs conventionnels. Si votre proche se déplace pour des traitements ou des examens relatifs à une affection de longue durée, il pourra profiter d'un taux à 100 %. Lorsqu'il y a un reste à charge, celui-ci peut être remboursé par la mutuelle.
Votre proche souhaite se déplacer hors d'un contexte médical, pour faire ses courses, rendre visite à un proche ou tout simplement prendre l'air ? Pour assurer ses trajets ponctuels et réguliers, vous pourrez faire appel à une société de transport pour les personnes à mobilité réduite.
Aménager des sorties est nécessaire pour s’entretenir et garder le moral. Comment faire quand on peine à se déplacer seul ? Les accueils de jour reçoivent les personnes en perte d’autonomie pendant une ou plusieurs journée(s) par semaine. Des activités leur sont proposées pour passer des moments stimulants et conviviaux.
Des professionnels sont présents en permanence dans les accueils de jour. Médecins, éducateurs, infirmiers… veillent au bien-être des personnes et assurent l’animation de la journée. Les activités prennent en compte l’autonomie de chacun. Des programmes plus spécifiques sont construits pour les personnes atteintes de certaines pathologies, par exemple dans les Haltes répit Alzheimer.
Et le transport ? Certains accueils de jour viennent chercher à domicile les personnes ne pouvant pas se déplacer. Si ce n’est pas le cas, l’accueil de jour rembourse les frais de transport aux personnes accueillies ou à leur famille, dans la limite d’un forfait défini par arrêté.
Certains organismes sont dédiés entièrement à l’accueil de jour. Pour d’autres, ce n’est qu’un volet de leur activité. C’est le cas par exemple des EHPAD des Résidences services senior des Résidences autonomie, des établissements pour personnes handicapées, des accueils familiaux... L’accueil de jour peut être aussi l’occasion de tester ces établissements, avant d’en choisir un pour un hébergement durable.
Le Centre Communal d’Action Social (CCAS), les CLIC ou la Maison Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent vous orienter vers ces accueils.
Le tarif à la journée dépend du niveau de dépendance de la personne et des services proposés. Il est fixé chaque année par le Département. L’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) peut être mobilisée pour financer la partie dépendance.
A côté des accueils de jour, il existe d’autres types de séjours adaptés à la dépendance. La personne aidante est ainsi rassurée et soulagée de certaines tâches.
Annie a 78 ans et n’aime pas rester toujours seule chez elle.
Mais elle a du mal à se déplacer toute seule. Alors comment sortir ?
Son infirmière lui parle des Accueils de jour.
Ce sont des établissements qui accueillent les seniors à la journée.
Avec sa fille, elles appellent le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour se renseigner
Le CCAS leur fournit une liste d’établissements.
Elles choisissent une maison de retraite près de chez elle.
Deux fois par semaine, la maison de retraite passe chercher Annie.
Pendant une journée, elle profite d’activités et discute avec les résidents.
Elle est très bien entourée par le personnel soignant.
Depuis elle a retrouvé le moral et se sent plus en forme.
Pour payer, elle utilise une partie de son APA.
Quand sa fille partira en vacances, elle passera la nuit dans l’établissement ou toute la journée.
Sa fille se sentira plus rassurée de la savoir bien entourée.
Comme 90 % des personnes âgées en perte d'autonomie, votre proche souhaite rester le plus longtemps chez lui ? Le maintien à domicile aura un impact positif sur son bien-être, à condition que son quotidien soit organisé en conséquence.
La majorité des personnes âgées souhaitent vieillir à leur domicile, car elles y ont leurs souvenirs et leurs habitudes. Elles aiment y recevoir leurs enfants et petits-enfants, continuer à voir leurs amis, se rendre à la boulangerie de leur quartier.
De même, rester chez elles leur permet d'être autonomes et de faire partie de clubs comme celui de jeux ou de lecture, d'aller au cinéma. Toutes ces activités sociales et de loisirs contribuent à leur bien-être.
Comment continuer à vivre chez soi et avoir une vie sociale lorsque l'on perd en autonomie ? La solution est d'organiser le maintien à domicile de votre aîné en lui permettant de conserver les repères qui composent sa vie quotidienne et qui la rassurent.
Une personne âgée devient dépendante lorsqu'elle ne peut plus effectuer les actes élémentaires de la vie quotidienne comme se laver, manger ou encore se déplacer.Pour que son maintien à domicile soit possible, différentes prestations sont mises en place par des organismes publics ou privés pour l'organisation de son quotidien :
Le coût du maintien à domicile d'une personne âgée varie en fonction des services dont bénéficie l'aidé. Plus votre proche sera dépendant, plus son organisation quotidienne nécessitera des besoins en services médicaux, en aides à la personne (aide-ménagère, portage de repas...) :
Que l’on soit atteint d’une maladie chronique, que l’on rejoigne son domicile après une intervention chirurgicale même bénigne ou que l’on soit en perte d’autonomie, on a souvent besoin de soins médicaux ou paramédicaux. Nous devons donc faire appel à différents professionnels de santé. Il ne faut pas oublier que l’organisation des services et des équipes pour travailler efficacement, reste la clé pour la qualité, le suivi et la sécurité des patients. Si vous devez bénéficier de soins médicaux et paramédicaux, la coordination de tous les professionnels peut s’avérer complexe à mettre en œuvre. Entre médecin, infirmier, aide-soignant, kinésithérapeute, comment mettre en place la bonne organisation afin de bénéficier d’un bon suivi médical ? Que vous soyez à domicile ou en établissement, il y a toujours une solution adéquate pour votre cas.
A domicile, il existe différents services de soins spécialisés auxquels vous pouvez recourir en fonction de votre besoin et de votre profil. En effet, sont habilités à la dispense de soins médicaux et/ou paramédicaux les SSIAD, centres de soins infirmiers, praticiens spécialistes libéraux et, dans les cas plus complexes, l’HAD peut être mise en place. Ces services, accessibles uniquement sur prescriptions médicales, assurent la continuité des soins.
Les Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD), interviennent, sur avis médical, pour assurer des soins auprès des personnes âgées de 60 ans et plus, en perte d’autonomie ou en situation de handicap. La zone d’intervention géographique est déterminée par l’Etat. Ils peuvent intervenir 7 jours sur 7, dans un cadre de soins lié à l’hygiène quotidienne ou à des actes clés de la vie courante : aide à la prise des repas et des médicaments, aide aux transferts de position (se lever, se coucher). Ils ont également une mission de coordination des soins avec l’ensemble des acteurs intervenants auprès de la personne.
Contrairement à ce que leur acronyme laisse penser, les professionnels employés par les SSIAD sont des aides-soignants. Leurs missions ne couvrent pas la réalisation d’actes infirmiers comme la préparation des médicaments, les pansements ou encore les injections.
Ce sont les centres de soins infirmiers et les infirmiers libéraux qui ont pour mission de réaliser ces actes. Il n’y a pas d’âge minimum pour y prétendre et ils fixent eux-mêmes leur zone d’intervention. En revanche, une prescription médicale est obligatoire. Très souvent, ces professionnels travaillent en conventionnement avec les SSIAD pour assurer une coordination et une complémentarité des soins.
En fonction de votre besoin, il est possible que votre médecin vous ait également prescrit des séances de soins avec un spécialiste : kinésithérapeute, ergothérapeute, diététicien… Les conditions d’accès sont les mêmes que pour les soins infirmiers.
L’Hospitalisation à domicile (HAD) peut être mise en place lorsque les soins requis sont trop complexes ou trop lourds pour l’intervention seule d’un SSIAD ou d’infirmiers et qu’une surveillance quasi continue est nécessaire. La coordination des soins est alors assurée par le médecin et l’infirmier coordinateur. Ils ont pour mission d’organiser tous les soins prévus dans le projet thérapeutique de la personne.
Les structures de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) ont pour mission d’assurer la rééducation ou la réadaptation des patients à la suite d’une hospitalisation. Ils ont un rôle essentiel dans le suivi et la coordination des soins et offrent une transition douce avant le retour à domicile. Ils permettent également à la personne de préparer au mieux son retour et ils l’accompagnent dans ses démarches pour mettre en place des aides ou aménager son domicile.
Lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, des établissements spécialisés peuvent vous accueillir. Le principe de la coordination et de la continuité des soins est basé sur une certaine liberté de choix. Cela signifie que vous pouvez continuer de faire appel à vos intervenants habituels (médicaux ou paramédicaux) tout en ayant intégré la structure.
Cependant certains établissements médicalisés ont des médecins sur place. Dans ce cas, ils peuvent prendre le relais et assurer, à votre demande, la prise en charge du suivi médical.
Ces établissements vous apportent tous les soins dont vous avez besoin au quotidien et participent, avec vous, à l’élaboration de votre projet de vie.
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Les résidences services pour seniors proposent une solution de logement idéale pour les personnes de plus de 60 ans encore autonomes et indépendantes. Le cadre de vie y est agréable, avec un logement pensé pour correspondre à l’avancée en âge, et de nombreux services à la carte. Réputées pour leur convivialité, ces résidences ne doivent pas être confondues avec les Ehpad, puisqu’elles ne proposent pas d’accueil médical. Quels avantages y a-t-il à s’y installer ? Quel budget prévoir ? Nous passons au crible les offres des résidences pour personnes âgées.
Les résidences pour seniors sont, par définition, une solution d’hébergement conçue pour s’adapter aux besoins des personnes âgées de plus de 60 ans, actives et autonomes. Elles offrent différents services pensés pour améliorer le quotidien et permettre aux résidents de conserver leur indépendance plus longtemps.
Les résidents sont locataires ou propriétaires. Ils disposent de leur propre logement, aménagé selon leurs goûts et agencé de manière à être agréable à vivre. Les hébergements sont pensés pour être accessibles facilement et pour s’adapter aux besoins des personnes en perte d’autonomie. Les salles de bain sont sécurisées et disposent de douches sans rebords, les volets sont électriques, il n’y a pas de marches d’escalier… Il existe différents types de biens proposés : des studios et appartements T1 idéals pour les personnes seules, des T2 et T3 adaptés aux couples, et même de petites maisons de plain-pied avec jardin attenant.
Les résidences pour seniors peuvent aussi proposer des services spécifiques. Elles sont le plus souvent dotées d’espaces collectifs, comme un restaurant, un salon, une salle de sport, une bibliothèque ou encore un salon de coiffure. Il est aussi parfois possible de bénéficier de services à domicile, comme le ménage ou la livraison de courses.
Il existe trois types de résidences pour seniors :
Contrairement à un Ehpad, une résidence pour seniors n’est pas médicalisée. Il s’agit d’un logement classique et individuel, adapté aux personnes âgées autonomes. Il n’y a donc pas de traitements médicaux prévus, bien que vous puissiez bien sûr faire appel à un médecin, à un service de télémédecine ou à une infirmière à domicile si vous en ressentez le besoin.
Les services proposés par les résidences pour seniors dépendent du prestataire et parfois même de l’établissement. Il n’y a pas de « minimum légal » fourni, puisqu’il s’agit de structures indépendantes qui ne dépendent ni de l’État ni d’une collectivité locale, mais bien d’organismes privés. Il y a cependant certains services que l’on retrouve couramment :
Pour les repas, certaines résidences disposent de leur restaurant proposant un service pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Vous êtes libre de vous y rendre quand vous le souhaitez, mais une réservation préalable peut être demandée. Comme dans tous les restaurants, vous disposez de plusieurs menus et vous êtes libre d’y venir accompagné si vous le souhaitez.
Outre ces services visant à améliorer le quotidien, il existe aussi parfois des activités organisées par la résidence et accessibles aux personnes qui le souhaitent. Elles dépendent essentiellement des équipements disponibles dans la résidence même ou à proximité. Par exemple, une résidence possédant une piscine pourra organiser des cours d’aquagym, alors qu’un établissement en pleine nature proposera plutôt des randonnées. Les cours de yoga, de Pilates, de gymnastique douce, de tricot ou de cuisine font aussi partie des options qui reviennent le plus souvent.
Le prix d’une résidence pour seniors varie selon plusieurs paramètres :
Comme il n’y a pas de barème officiel, vous devez vous renseigner auprès de chaque établissement pour connaître le montant des loyers. Il faut compter de 500 € à 900 € environ pour un studio et autour de 1500 € pour un petit appartement de trois pièces convenant à un couple qui aime recevoir. Certains établissements peuvent demander jusqu’à 3000 € pour une petite maison. Les charges incluant l’eau, l’électricité, le chauffage, l’assurance habitation et l’entretien des communs peuvent être demandées en sus ou incluses dans le loyer.
Le loyer et les charges ne sont pas les seules dépenses à prévoir. En effet, certaines résidences facturent tout ou partie des services disponibles comme des suppléments, notamment les prestations concernant le ménage et les repas.
Il existe plusieurs aides qui peuvent vous aider à financer votre hébergement dans une résidence services pour seniors : l’allocation personnalisée au logement (APL) ou l'allocation de logement sociale (ALS). Accordées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) du lieu de résidence, l’APL et l’ALS dépendent des conditions de ressources du demandeur et du lieu de résidence. Si vous habitez dans une résidence conventionnée, vous toucherez l’APL. Dans l’autre cas, c’est l’ALS qui vous sera versée.
Si la personne est en situation de perte d’autonomie, elle peut également demander à bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Pour y avoir droit, il faut remplir un dossier auprès des services du département, de la mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. L’autonomie du bénéficiaire sera alors évaluée par un professionnel de l'équipe médico-sociale (EMS) du département qui fixera le montant de l’aide.
En revanche, comme les résidences services n’ont pas de vocation sociale, leurs habitants ne peuvent pas toucher l’ASH (Aide sociale à l'hébergement). Cette prestation est en revanche accessible à ceux qui vivent dans une résidence autonomie.
La location est d’abord indiquée pour un usage temporaire afin de réduire les frais d’utilisation. Sachant que le matériel médical est relativement onéreux, il est plus raisonnable de louer plutôt que d’investir une somme trop importante pour un dispositif qui servira seulement pendant une période limitée. Par exemple, mieux vaut opter pour la location de lit médicalisé à la suite d’une fracture que d’en acheter un. Cela vous permet de profiter d’un équipement de qualité à un prix abordable.
Même sur le long terme, le coût de la location reste plus intéressant : il vous permet de mieux maîtriser votre budget, notamment si vous recevez des aides mensuelles.
Que ce soit en pharmacie ou auprès de professionnels dédiés, la location d'équipement médical peut être intéressante si vous avez besoin de petit matériel (tensiomètre, attelles, déambulateur, etc.) pour une durée déterminée. C’est une bonne solution de proximité.
En revanche, pour des équipements plus complexes ou une période d’usage plus longue, mieux vaut effectuer la location de matériel médical auprès d’un professionnel spécialisé. Un magasin dédié aux équipements médicaux vous offre plus de choix et vous assure ainsi un confort optimal.
Dans la majorité des cas, ces professionnels dédiés s’occupent à la fois de la vente et de la location de matériel médical. De plus, ils offrent des tarifs avantageux par rapport à ceux proposés en pharmacie, même pour le matériel le plus récent.
La location de matériel médical en pharmacie offre au contraire moins de possibilités, car le matériel disponible est souvent basique et parfois peu adapté à l’âge et la situation du patient.
Vous pouvez louer le matériel à la semaine ou au mois selon les conditions établies par le fournisseur. Le coût de la location varie d’un prestataire à l’autre, mais nous avons pu établir quelques tarifs et fourchettes à titre indicatif :
Pour la location au mois, vous pouvez utiliser un lit rotatif pour un tarif à partir de 300 € environ.
La location de matériel médical peut faire l’objet d’une aide financière, sous forme de remboursement ou bien grâce aux allocations fournies par certains organismes et collectivités.
Si vous souhaitez avoir des conseils sur l'aménagement du domicile de l'aidé, nous vous invitons à consulter notre article dédié à ce sujet.
Dans chaque commune, vous avez le CCAS. Il met en œuvre l’action sociale. Si vous habitez dans une commune de moins de 1500 habitants, adressez-vous à la Mairie.
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Dans chaque département, les CLIC sont à l’écoute des personnes âgées et de leurs proches. En un lieu unique, ils rassemblent un maximum d’informations et de contacts utiles.
Vous pouvez vous rendre au CLIC pour :
Du fait de son rôle de coordinateur, prendre rendez-vous avec le CLIC le plus de chez vous, peut vous apporter un véritable éclairage sur la manière d’envisager un avenir plus serein.
Au sein de la MDPH, une équipe pluridisciplinaire informe et conseille les personnes âgées en situation de handicap et leur famille.
Depuis ce guichet unique, vous pourrez notamment demander :
Vous pouvez également obtenir la PCH (prestation de compensation du handicap). Pour l’obtenir, il faut que votre handicap se soit déclaré avant 60 ans et que vous ayez moins de 75 ans.
Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact.
A demander auprès du Conseil départemental :
En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :
Connaître mon organisme de retraite
La tension artérielle représente la pression exercée sur la paroi des différentes artères lors du passage du sang. Les artères sont des vaisseaux sanguins qui acheminent le sang depuis le cœur vers les tissus de l'organisme, à l’inverse les veines transportent le sang de l’organisme vers le cœur.
La tension artérielle est indiquée par deux valeurs, la première représente la tension systolique, cela correspond à la pression dans les artères lors de la phase de contraction du cœur qui permet d’éjecter le sang dans l’organisme. La seconde représente la tension diastolique, cela indique la pression dans les artères au moment du relâchement du cœur lorsque ses cavités se remplissent de sang.
La tension est normale lorsqu’elle est de 120/80 mmHg (millimètres de mercure) mais elle va varier tout au long de la journée suivant la position et l’activité physique effectuée.(1)
L’hypertension artérielle (ou HTA) correspond à une élévation de la pression dans les artères. Une personne est hypertendue lorsque l’on constate à trois reprises au repos, sur une période allant de 3 à 6 mois, une tension artérielle supérieure aux valeurs seuils(2) :
Avec plus de 17 millions d’hypertendus, il s’agit de la pathologie chronique la plus fréquente en France. Elle est responsable de nombreuses complications cardiovasculaires.(3)
Bien que la cause exacte soit difficile à identifier, certains facteurs et habitudes vont venir favoriser une élévation de la pression artérielle.
Les symptômes de l’hypertension artérielle sont divers, il est généralement ressenti une perturbation de l’état général, des maux de têtes, des bourdonnements ou encore des troubles de la vision et des saignements de nez.
Il est également possible que la personne atteinte d’hypertension artérielle ne ressente aucun symptôme, dans ce cas seule la prise de tension lors d’un examen médical permettra de la détecter. µ
L’hypertension artérielle non contrôlée endommage le cœur ainsi que les vaisseaux sanguins. Elle est connue comme facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires comme l’accident vasculaire cérébral (ou AVC), l’infarctus du myocarde (ou IDM) ou encore l’insuffisance cardiaque. De plus, celle-ci peut entraîner des complications rénales.
La prise en charge de l’hypertension artérielle repose sur la prise de médicament dont l’objectif est de diminuer la tension à moins de 130/80 mmHg chez la plupart des patients, mais aussi de la stabiliser en limitant les poussées hypertensives.
De plus, la pratique d’une activité physique régulière et une perte de poids pour les patients en surpoids est recommandée pour abaisser la tension artérielle. Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes et réduite en sel et en matières grasses est essentielle.
En plus de ces traitements et règles hygiéno-diététiques, le médecin recommande généralement aux patients hypertendus de contrôler leur pression artérielle à leur domicile à l’aide d’un tensiomètre.
Devant le peu de symptômes que provoque l’HTA, nombreux sont les patients qui n’ont pas connaissance de leur pathologie. D’après Santé Publique France, 6 millions d’hypertendus n’en auraient pas connaissance.(3)
Voici quelques conseils pour adopter des habitudes plus saines et prévenir l’hypertension artérielle(6) :
L’hypertension artérielle est une maladie chronique pouvant entraîner des complications majeures sur l’état de santé, elle nécessite donc une attention particulière. Comprendre les causes, les conséquences et les facteurs de risque est fondamental pour adopter des mesures préventives. La combinaison d’habitudes de vie saines ainsi que de médicaments (si nécessaire), peut aider à maintenir la tension artérielle à un niveau optimal, préservant ainsi la santé cardiovasculaire et la qualité de vie.
Les EHPAD sont des maisons de retraite médicalisées pour les personnes de 60 ans et plus, en perte d’autonomie avancée. L’objectif est de vous soulager de toute tâche pénible dans vos activités quotidiennes. En fonction de votre état de santé, des soins sont assurés, même si vous souffrez d’une pathologie complexe comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer.
Chaque personne est différente. C’est pourquoi un projet d’accompagnement individualisé est défini lors de votre admission. Il se compose d’un projet de soin et d’un projet de vie. Ils sont établis avec le médecin coordinateur et le directeur de l’établissement. C’est un moment de discussion important pour la famille et le résident, afin de faire part de vos attentes.
Pour l’hébergement, vous disposez d’un espace individuel doté de sanitaires. Des chambres doubles sont aussi proposées, notamment pour les couples. L’EHPAD fournit également les services de restauration (trois repas et deux collations) et de blanchisserie.
L’équipe vous assiste dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne (hygiène, habillement, déplacements…). Des activités accessibles sont proposées pour animer la journée et faciliter le lien entre les résidents.
Un médecin coordinateur est présent à temps plein ou à mi-temps. Votre médecin traitant peut également continuer à vous rendre visite. L’équipe de soins est pluridisciplinaire et se compose d’infirmiers, d’aides-soignants, d’aides médico-psychiques, d’accompagnants éducatifs et sociaux et d’intervenants psychoéducatifs.
On compte 7700 EHPAD en France, relevant du secteur public (50%), associatif (25%) et privé commercial (25%). Chaque structure définit son propre projet d’établissement. Il évolue en suivant les recommandations du Conseil de la vie sociale composé de membres élus par les résidents et les familles. Il existe aussi des labels qualité, qui reconnaissent la qualité de vie dans l’établissement. Ils apportent des garanties supplémentaires sur la bienveillance accordée aux résidents.
La question des coûts est importante pour choisir votre EHPAD. Chaque établissement décompose ses tarifs en 3 volets :
Il comprend : l’accueil hôtelier, la restauration, la blanchisserie, des animations. Attention, certains services peuvent être proposés en option et sont donc facturés en plus.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Sous condition de ressources : Aide sociale à l’hébergement, Aide Personnalisée au logement
Il comprend : les prestations médicales et paramédicales, les soins d’hygiène, d’entretien, de confort et de continuité de la vie.
Qui le prend en charge ? La Sécurité sociale. Attention pour certains soins spécialisés, des dépassements sont possibles à anticiper auprès de sa mutuelle.
Il comprend : les prestations d’aide, d’accompagnement et de surveillance liées à la perte d’autonomie (intervention de personnel qualifié). Il est calculé en fonction du degré de dépendance des personnes.
Qui le prend en charge ? Le pensionnaire et sa famille
Quelles aides sont disponibles ? Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA)
Si vous êtes imposable, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 25% des sommes versées à l’établissement, jusqu’à un plafond annuel, déduction faite des aides perçues.
Près de 10 millions de personnes de plus de 65 ans vivent à domicile et 6,5% d’entre elles, en perte d’autonomie, ont besoin d’une aide et/ou de soins quotidiens pour vivre le mieux possible. Avec le confinement, les conséquences ont été brutales. De nombreux services d’aides à domicile ont restreint leurs activités au strict minimum. Dans le même temps, près de 65% des seniors ont cessé leur suivi médical et donc toute relation avec leur médecin.
Dans la majorité des cas, la peur de la COVID19 est la raison ayant conduit les seniors à annuler leurs rendez-vous médicaux.
La téléconsultation, conseillée et encouragée par le gouvernement, n’a pas eu l'écho espéré chez nos aînés. Souvent sous équipés et aussi par manque de pratique de l’outil informatique, les plus de 65 ans ont peu utilisé cette voie.
Aujourd’hui, il est difficile de mesurer précisément les impacts du confinement sur l’état de santé de nos seniors. Cependant, nous le savons, le non-recours aux soins et l’isolement prolongé sont des facteurs pouvant aggraver les problèmes de santé et la perte d’autonomie. L’urgence est donc de retrouver la voie des consultations et de réactiver les services de proximité pour assurer le maintien à domicile des plus âgés.
Notre parcours Seniors est là pour vous accompagner. Gratuit et accessible à tous, il s’agit d’un bilan personnalisé de votre situation (ou de celle d’un proche) pour vous aider à trouver les professionnels et les services adaptés à vos besoins actuels et les mettre en place.
La sclérose en plaques évolue de façon imprévisible et les traitements ont pour objectif d’en ralentir la progression(1). La prise en charge est pluridisciplinaire afin de préserver, autant que possible, la qualité de vie et surtout l’autonomie du patient. Les soins doivent donc être individualisés afin d'accompagner le patient en fonction de ses aptitudes, de ses symptômes et de son mode de vie.
Nous vous partageons, dans cet article, les solutions pour maintenir un quotidien autonome avec la sclérose en plaques.
La sclérose en plaques est le plus souvent diagnostiquée chez l’adulte jeune ayant entre 25 et 35 ans !(2) Elle survient donc dans un contexte de vie sociale, professionnelle et familiale active. Cette pathologie atteint l’autonomie en rendant difficile l’accomplissement des gestes du quotidien. Les symptômes peuvent être variés : trouble de la marche, de l’équilibre, de la réalisation des mouvements nécessitant la motricité fine (gestes précis comme l’écriture ou la couture) ou de la force, fatigue etc. Ces symptômes ont un impact sur l’exécution de la toilette, la cuisine, les tâches ménagères ou encore les déplacements. Le quotidien peut alors devenir plus laborieux !
Pour limiter l’impact des symptômes sur la poursuite de sa routine quotidienne, il est possible de faire appel à des professionnels, des services et des outils. Nous vous partageons nos astuces pour alléger le poids de la sclérose en plaques sur votre qualité de vie.
Médecin de médecine physique et réadaptation : Il est chargé de mettre en place la rééducation adaptée à vos besoins en coordonnant les différents acteurs de votre parcours de soins. La rééducation est capitale pour maintenir vos fonctions et ralentir la progression de la maladie.
Masseur kinésithérapeute : sa place est centrale dans la rééducation et le maintien des capacités physiques pour préserver l’autonomie. Ces soins sont prescrits par le médecin de médecine physique et de réadaptation et les séances sont prises en charge par la sécurité sociale.
La sclérose en plaques est une Affection Longue Durée “ALD”, les soins sont alors pris en charge à 100 % par la sécurité sociale.
Ergothérapeute : C’est un professionnel de santé qui fait partie du parcours de soin. Ses missions sont multiples et ont pour but d’adapter votre quotidien afin de préserver au maximum votre autonomie. Il vous aide à apprendre de nouveaux gestes, à utiliser de nouveaux outils ou encore d’aménager votre environnement. Il vous donnera des conseils pratiques pour maintenir votre qualité de vie.(4)
Pour être aidé partiellement ou totalement à accomplir des actes de la vie courante, il est possible de bénéficier de l'aide de professionnels. Pour cela, vous pouvez contacter la MDPH pour obtenir une prestation de compensation du handicap en aide humaine (5).
Vous vous demandez ce qu’est la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) ? C’est une structure de conseils, d’orientation et d'accompagnement des personnes présentant un handicap. Dans le cas d’une sclérose en plaques, vous pouvez vous renseigner sur leur site internet (https://mdphenligne.cnsa.fr/) ou d’un de leurs guichets pour connaître vos droits.
Des professionnels évalueront, avec vous, vos besoins pour créer un Plan Personnalisé qui fixera un volume d’heure mensuel auquel vous avez droit.
Voici les différents acteurs auxquels vous pouvez faire appel :
Une auxiliaire de vie : Elle pourra vous aider à accomplir les gestes du quotidien. Ces aides à domicile sont le plus souvent en partie ou totalement prises en charge par la MDPH (6).
Les techniciens d’intervention sociale et familiale : Ce sont des aides ponctuelles, dans le cadre de difficultés passagères. Ces aides s’adressent aux parents, dans l'accomplissement des tâches de la parentalité. Le coût de ces interventions dépend des revenus des patients.
Les aides ménagères : Comme leur nom l’indique ce sont des soutiens à l’accomplissement des tâches domestiques. Le coût de ces interventions reste à votre charge. Dans certaines situations, il est possible de bénéficier d’une prestation de compensation à domicile pour financer ces aides.
En plus des aides humaines, il existe des recours matériels. Certains outils et aménagements sont précieux pour vous autoriser un peu plus de sérénité au quotidien.
Parmi les outils, vous pouvez avoir recours à des ustensiles de cuisine, des couverts ou encore des stylos adaptés. Vous pouvez aussi utiliser un parlophone pour ouvrir votre porte d’entrée sans vous déplacer et ainsi faciliter vos visites. Pour connaître les astuces pratiques et les outils de bien-être qui pourraient vous convenir, n’hésitez pas à vous tourner vers votre équipe soignante. Vous pouvez aussi obtenir de précieux conseils auprès d’autres patients en vous rapprochant de certaines associations de patients comme SEP’avenir qui partage les témoignages de ses adhérents comme dans cette vidéo : https://sepavenir.org/aides-techniques/
Quelques aménagements dans votre domicile peuvent aussi être d’une grande aide. Ils sont souvent nécessaires pour garantir l’accessibilité et la sécurité de votre environnement. Il peut s’agir de l’installation de portes coulissantes, d’un siège dans la douche ou encore de l’ajustement de la hauteur de plans de travail vous permettant de rester assis etc. L’idée est aussi d’anticiper les aménagements qui pourront vous être utiles au cours des prochaines années. Comme nous l’avons vu plus haut, un ergothérapeute peut vous guider dans ces ajustements. Pour vous aider à financer ces ajustements, une aide peut vous être accordée : la majoration pour la vie autonome (MVA)
En plus des aides techniques et humaines, vous pouvez bénéficier d’un soutien financier vous permettant de subvenir à vos besoins et mettre en place l’environnement propice à votre autonomie.
L’allocation Adulte Handicapé (AAH) : elle garantit un revenu minimum en fonction de votre âge et de vos revenus. La demande s’effectue auprès de la MDPH.
La Majoration pour la vie autonome (MVA) : Cette aide financière permet de couvrir les dépenses relatives à l’entretien de votre logement, elle vous est accordée si vous percevez l’AAH.
La prestation de compensation à domicile : Elle concerne les personnes de moins de 60 ans et permet d’aider au financement des aménagements techniques et les aides humaines nécessaires pour le maintien à domicile. La demande se réalise auprès de la MDPH et une équipe se déplace à votre domicile pour évaluer vos besoins.
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie à Domicile (7) : Elle est accordée aux personnes de plus de 60 ans, et permet de financer les aides humaines, les aménagements du logement ou encore le portage des repas.
Des aides financières peuvent vous être attribuées en fonction de votre situation : allocation adulte handicapée (AAH), prestation de compensation du handicap (PCH), carte de mobilité inclusion (CMI), reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), pension invalidité, reconnaissance en affection de longue durée (ALD), “aide habiter facile”.
Il est important de solliciter les aides auxquelles vous pouvez avoir droit. Tout ce qui peut soulager l’impact de la sclérose en plaques sur votre bien être est bon à prendre ! Pour en savoir plus sur vos droits vous pouvez donc, dès à présent, contacter la MDPH.
L’association françaises des sclérosés en plaque peut vous prêter main forte pour réaliser vos démarche grâce leur service social. (8)
2. La sclérose en plaques - ministère des solidarités et de la santé
3. La sclérose en plaques-guide pratiques des dispositifs en haut de France
4. L’ergothérapie - Mieux vivre avec la SEP
6. Aides et handicap - mieux vivre avec la SEP
7. L’APA à domicile