Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Lorsque l’aide à un proche s’ajoute au travail, on observe un risque de décrochage professionnel. Le stress et la fatigue s’accumulent. Les journées sont trop courtes pour tout accomplir. La disponibilité prime sur la carrière. On en oublie de construire son propre avenir.
Face à ces difficultés, vous pouvez demander de réduire votre temps de travail ou d’aménager vos horaires. Il faut bien préparer sa demande, car rien n’est obligatoire pour l’employeur. Montrez que votre souci premier est de maintenir la qualité de votre travail. Consultez également votre convention collective. Certaines grandes entreprises mettent en place des programmes d’accompagnement des aidants.
Il existe des congés spécifiques accessibles aux aidants sous certaines conditions :
Parfois, la charge est trop lourde et on est contraint de quitter son travail. Vous pouvez alors obtenir le statut de salarié aidant.Vous êtes rémunéré par votre proche dépendant grâce à l'Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Vous conservez ainsi des droits sociaux et cotisez pour la retraite. Vous avez le droit à des formations et à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Pour 75% des aidants, le rôle d’aidant provoque de la fatigue et du stress.
Je jonglais entre le travail, ma famille et mon père malade, en parant au plus pressé. A force de stress, je dormais mal. J’ai cumulé 3 arrêts de travail en 2 mois : c’était un signal d’alerte. En rencontrant d’autres aidants, j’ai appris à mieux organiser les aides disponibles. Depuis, j’ai moins l’impression d’être pris au dépourvu. J’arrive à planifier mes journées, sans léser personne.
Pierre, 52 ans, aidant auprès de son père
Le diagnostic de handicap doit d'abord être établi par un professionnel de santé (généraliste, pédopsychiatre...) pour faire reconnaître le handicap de l’enfant.
Une fois la reconnaissance effectuée, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) devient l’interlocuteur unique pour l’ensemble des démarches à mettre en place.
Il s'agit d'une prestation familiale versée par les caisses d’allocations familiales (Caf ou MSA pour les personnes qui relèvent du régime agricole). Cette allocation a pour but d’aider les familles à faire face aux frais supplémentaires qu’entraîne le handicap d’un enfant à charge de moins de 20ans. Cette allocation est octroyée sous condition de ressources et prend en compte l’âge et le degré de handicap de l’enfant.
Elle peut être versée si le parent s’occupe de son enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Il perçoit une allocation journalière pour chaque journée passée auprès de l’enfant (dans la limite de 22 jours par mois). L'AJPP peut être versée pour une période de 3 ans maximum. Cette allocation est soumise à certaines conditions telles que l’âge de l’enfant (moins de 20ans), le degré de handicap (attesté par un certificat médical) et la nécessité pour le parent d’interrompre son activité professionnelle au moyen d’un congé de présence parentale.
Selon le type et le degré de handicap de l’enfant, plusieurs modalités sont envisageables pour sa scolarité. Dans chaque département, une cellule d'accueil répond aux interrogations des familles concernant le parcours scolaire de leur enfant en situation de handicap. Un numéro vert unique 0 805 0805 110 (Information École Inclusive) permet de joindre, grâce à un serveur interactif et selon le besoin, soit la cellule départementale, soit la cellule nationale Aide handicap École.
Si le handicap de l’enfant le permet, celui-ci peut suivre son cursus en milieu dit ordinaire. Au préalable, un plan d’accompagnement personnalisé ou un projet personnalisé de scolarisation doit être constitué en lien avec la MDPH qui suit l’enfant, la famille et le corps enseignant de l’établissement d’accueil. Une auxiliaire de vie scolaire peut également être attribuée pour accompagner l’enfant durant la classe.
En cas de handicap important ou nécessitant des soins médicaux fréquents, un parcours scolaire spécialisé et adapté au handicap peut être une meilleure solution pour l’enfant. Cette scolarisation peut s’effectuer dans des établissements spécialisés (Instituts Médico-Educatifs) ou à domicile grâce à des équipes pédagogiques et médicales (Services d’Education Spéciale et de Soins A Domicile).
Lorsque vous aidez un proche, n'oubliez pas de prendre soin de vous. Dans une situation d'aidance, vous pouvez vite vous sentir débordé : jongler entre votre mission d'aidant et votre vie professionnelle devient alors un vrai casse-tête. Les risques d'isolement social et ses conséquences ne sont pas à négliger. Sachez qu'il existe des solutions pour lutter contre la perte de liens des aidants et des aidés. Découvrez les pistes pour savoir appréhender les difficultés auxquelles vous pouvez être confronté en tant qu'aidant.
Apporter son aide à un proche prend du temps et crée de la fatigue, voire de l'épuisement dans certains cas. Un isolement social peut alors découler d'une situation d'aidance. En effet, en tant qu'aidant, vous vous retrouvez seul et vous exposez à des risques non seulement physiques - avec une accumulation de fatigue plus importante - mais également psychologiques, avec une sensation d'abandon, et des inquiétudes aussi bien sur le présent que sur l'avenir.
Sachez que plusieurs associations agissent pour vous : elles permettent aux aidants d'exprimer leurs difficultés et donc de se confier et sortir de l'isolement social. Des groupes d'aides aux aidants limitent le sentiment de solitude. Il est même possible d'avoir un échange continu sans bouger de chez vous grâce à certains groupes de discussion en ligne, comme les e-aidants sur des réseaux sociaux dédiés.
Des dispositifs d'aide aux aidants existent également, le statut d'aidant naturel qui facilite l'organisation de la vie des aidants et de leurs proches aidés. Ce statut juridique vous donne accès à des congés et améliore votre équilibre entre vie professionnelle et personnelle. En tant qu'aidant, vous bénéficiez aussi de certaines aides financières, comme l'assurance vieillesse des parents au foyer. Ce support logistique constitue un premier volet pour prévenir l'isolement social, mais n'est pas toujours suffisant.
Peut-être avez-vous eu la sensation de perdre le contact avec certains de vos proches à mesure que la situation de la personne que vous aidez s'aggravait ? Vous avez toujours l'impression de manquer de temps et d'énergie ? Il est essentiel de ne pas vous retrouver seul face aux difficultés de votre vie d'aidant. Il est également possible que votre entourage ne sache pas comment vous aider et ne se manifeste pas de peur de déranger.
N'hésitez donc pas à contacter vos proches pour tout simplement garder le lien, mais aussi pour leur demander de l'aide sur des aspects pratiques de la vie quotidienne, comme faire les courses, le ménage ou autre petits travaux. Ces tâches simples à réaliser par vos proches vous soulageront rapidement. C'est aussi un bon moyen de ne pas rester seul, de vous sentir écouté et soutenu par vos proches.
Dans le cas où trouver de l'aide parmi vos proches reste trop difficile pour vous, d'autres dispositifs d'aides aux aidants existent. Vous pouvez vous orienter vers des solutions professionnelles et thérapeutiques.
Face à l'isolement social, de nombreux professionnels et associations sont disponibles pour les aidants. Nos conseillers de la cellule d'aidance sont à votre écoute pour mieux cerner vos besoins, vous proposer des solutions concrètes et vous accompagner pour rendre votre situation plus facile à vivre.
Ces aides vous permettent de maintenir une bonne hygiène de vie, avec des soutiens qui peuvent être logistiques (auxiliaire de vie, aide-ménagère), thérapeutiques (infirmiers, ergothérapeutes) ou psychologiques (professionnels du secteur, associations). Elles sont une manière d'éviter non seulement l'isolement social mais aussi d'autres difficultés qui peuvent vous toucher en tant qu'aidant, comme le stress, le surmenage, les problèmes de dos, les troubles du sommeil ou encore la dépression.
Mais ce quotidien reste difficile et il peut parfois être salutaire de recourir à d'autres solutions, avec le congé aidant par exemple. Celui-ci constitue un bon moyen de se ressourcer seul, en bénéficiant en parallèle d'une solution d'accueil temporaire pour votre proche aidé - on estime que les adultes dépendants qui y ont recours y passent environ 45 jours par an. Le congé aidant peut aussi s'accompagner d'un séjour dans un village de vacances avec une offre de soins. Ces établissements sont en général spécialisés dans un type de dépendance. Ils permettent à vous et votre aidé de passer un moment ensemble sans avoir à se préoccuper des difficultés du quotidien.
Maintenir un lien social rend votre situation d'aidant plus facile à vivre. Ne négligez donc pas l'importance d'être accompagné dans votre quotidien, par des proches ou des professionnels. N'oubliez pas que prendre soin de vous est un bon moyen de mieux prendre soin des autres.
Intégrés dans votre suivi, les soins de support sont aussi accessibles après la phase des traitements actifs, quand votre cancer perd du terrain. Précisions sur ces séances bénéfiques pour votre bien-être et votre qualité de vie.
Selon le plan cancer 2014-2019, les soins de support prennent « en compte l’ensemble des besoins de la personne malade et de ses proches, au plan physique, psychologique et social ». Ce « parcours de santé » ne se limite pas à la phase active des traitements (1) : les séances (2) peuvent en effet vous être proposées dans l’après-cancer.
Ce suivi particulier s’intègre dans un ensemble de bilans indiqués depuis décembre 2020 (3) pour les patients en affection de longue durée (ALD), après le protocole thérapeutique donc. Comme le rappelle l’Institut national du Cancer (INCa), ces examens personnalisés assurent une continuité parfaite avec les soins de support dont vous bénéficiez pendant la phase active de vos traitements. Ils peuvent comprendre, selon chaque situation :
Ce bilan complet est prescrit par votre médecin traitant ou votre oncologue, pendant une année à compter de la fin des traitement actifs.
Une fois par trimestre au minimum, les comptes-rendus sont réalisés par les spécialistes (diététicien, professionnel de l’activité physique, psychologue). Ces données sont ensuite transmises à la structure référente, au médecin prescripteur ou au médecin traitant.
L’après-cancer peut aussi être associé au retour au travail. En France, 3,8 millions de patients vivent en effet avec ou après un cancer. Un tiers des salariés perdent leur emploi du fait de leur maladie. Et chaque année, sur 400 000 personnes apprenant leur maladie, 160 000 sont actives.
Parmi les soins de support post-cancer, les séances dédiées au soutien professionnel vous donnent ainsi les clés pour préparer votre réinsertion et/ou votre reconversion dans le milieu du travail. Et guider les principales démarches pour bénéficier d’une évaluation de vos ressources physiques et psychiques, de la mise en place d’un temps partiel thérapeutique(4) , d’un aménagement de poste ou encore des visites de pré-reprise, survenant quelques semaines avant la reprise, et des visites de reprise obligatoires quand l’arrêt maladie dépasse les 60 jours. Pour une reprise progressive et adaptée, vous pouvez également bénéficier d’un essai encadré (5), d’un contrat de rééducation professionnelle (CRPE)(6) ou d’une formation qualifiante (7). Le médecin traitant, le médecin du travail, le médecin conseil, l’assistante sociale restent vos principaux interlocuteurs.
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels proposant des soins de support ? C’est par ici :
Face à l'engagement que représente votre présence auprès d'un proche malade, âgé, handicapé ou dépendant, nous savons que les aides à l'aidant familial sont essentielles. Vous l’aidez et l’accompagnez dans les tâches quotidiennes et administratives. Pourtant, les impacts de votre activité d’aidant sont souvent méconnus, surtout sur le plan financier. C’est pourquoi nous plaçons vos besoins au centre de nos préoccupations. Quels sont les dispositifs d’aides à l’aidant familial pour vous soutenir ? Quels sont vos droits et vos avantages ? Qu’en est-il de votre rémunération ? Nous vous apportons quelques éléments de réponse.
Compte tenu de la difficulté à laquelle vous devez faire face en accompagnant votre proche dépendant, il nous tient à cœur que vous connaissiez tous vos droits. Être aidant familial est un statut aux nombreuses facettes.
Avez-vous parfois envie de vous libérer de vos engagements et de vous reposer ? Sachez que vous pouvez profiter d’un droit au répit. Celui-ci a été prévu par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. Cette aide à l’aidant familial permet aux proches aidants de personnes handicapées ou de personnes âgées d’autonomie réduite de prendre du repos dans leur activité d’accompagnement afin de se ressourcer.
Vous conciliez à la fois vos engagements d’aidant avec un statut de salarié ? Sachez que vous avez droit à des congés. Cette aide à l’aidant familial vous permet d’interrompre temporairement votre activité professionnelle pour que vous disposiez du temps nécessaire pour vous occuper de votre proche. Vous pouvez de ce fait prétendre à un :
Pour que vous puissiez accompagner votre proche dans de meilleures conditions, pendant la durée de ces congés, le contrat de travail est suspendu. Vous gardez tous les avantages que vous avez acquis dans votre emploi avant votre congé tels que votre ancienneté, vos primes, votre niveau de salaire, etc.
Vous avez interrompu votre activité professionnelle pour vous occuper d’une personne handicapée en tant que proche aidant ? Grâce au droit à la retraite, vous bénéficiez d’une retraite à taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans. Depuis octobre 2020, votre affiliation gratuite à l’assurance vieillesse du régime général se fait de manière automatique. De plus, votre indemnité de congé sera automatiquement prise en compte au titre des droits à la retraite, sans aucune formalité à faire.
Être un proche aidant, c’est accompagner au quotidien une personne en perte d’autonomie et majoritairement lui administrer des soins qu’elle ne saurait faire elle-même. Grâce à des formations dispensées par des professionnels médicaux, vous serez capable d’effectuer les gestes de premiers secours, de fournir un soutien psychologique efficace ou des soins en rapport à la toilette des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, nous sommes à votre disposition pour vous aider à définir les meilleures solutions d'accompagnement personnalisé.
Votre engagement en tant que proche aidant entraîne des coûts financiers parfois non négligeables. Certains d’entre vous font face à une diminution ou même une perte de revenu pour accompagner convenablement vos proches. Nous vous présentons les meilleurs dispositifs destinés à aider les aidants familiaux financièrement.
L’allocation journalière du proche aidant est une somme d’argent qui indemnise votre congé à hauteur de 66 jours. Mise en place depuis le 30 septembre 2020, cette aide à l'aidant familial est versée par les Caisses d’allocations familiales, ou les Caisses de mutualité sociale agricole pour ceux d'entre vous qui relèvent du régime agricole. Elle est accordée sous certaines conditions.
Elle s’adresse à vous, les proches aidants d’une personne en situation de handicap, de dépendance ou de perte d’autonomie d’une particulière gravité, que vous soyez :
Sachez que vos efforts et votre participation financière au maintien à domicile de la personne en perte d’autonomie peuvent être compensés dans une certaine mesure. Parmi les aides à l’aidant familial, il y a les différents avantages fiscaux permettant d’alléger vos charges. On peut citer notamment :
Durant cette situation délicate, sachez que vous pouvez bénéficier de différentes aides à l’aidant familial. En effet, pour compenser votre perte de revenus ou vos dépenses financières liées à votre activité d’aidant, l’aidé peut vous rémunérer en fonction de sa situation. Découvrez alors les différentes rémunérations pour les aidants.
Il peut utiliser l’allocation personnalisée d’autonomie en rémunération pour vos services à condition que vous ne soyez pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. En dehors de ces cas, vous, aidant familial payé par l’APA, devenez employé en tant qu’aide à domicile, et l’aidé devient particulier employeur. Il peut alors entamer les démarches relatives à ce statut à l’aide du Chèque emploi service universel pour la déclaration d’un salarié à domicile, le CESU déclaratif.
Il peut fournir une aide à la personne aidante sous forme de dédommagement ou de salaire. Vous, en tant que proche aidant, pouvez toucher un salaire à condition que :
L’aidé devient alors ici un particulier employeur. Si en revanche vous ne répondez pas à ces critères, le proche dépendant peut utiliser la PCH pour vous dédommager à raison de 50 % du SMIC horaire net applicable aux emplois familiaux. Cela correspond à environ 4 € par heure, ou 6 € par heure si l'aidant a dû mettre fin à son activité professionnelle.
L’aidé ne perçoit ni l’APA ni la PCH
Il peut toujours venir en aide à l’aidant familial financièrement avec ses propres ressources, si celles-ci lui permettent. C’est le cas par exemple si l’aidé a souscrit une assurance dépendance, la rente qu’il perçoit peut l’aider à financer votre rémunération.
Je m'appelle Anaïs j'ai 25 ans et je vis avec un Diabète de type 1 depuis 7 ans et demi. Le diagnostic est tombé le jour des résultats du bac… drôle de coïncidence ! Je n'avais pas vraiment prévu ça pour démarrer ma vie de jeune adulte ! La découverte a eu lieu un peu par hasard puisque j'avais fait une prise de sang pour prendre la pilule. Ma vie étudiante a débuté avec le diabète et j'ai d'ailleurs appris mes résultats APB (maintenant Parcours sup) lors de mon hospitalisation.
J'ai fait des études en sociologie à Paris et me suis orientée vers la sociologie de la santé et du vieillissement. J'ai été diplômée d'un Master en 2020. Actuellement je travaille dans un service d'aide et de soins à domicile en tant que chargée d'évaluation.
Pendant mes études j'étais sous stylos (Novorapid et Lantus). Je faisais ma piqûre d'insuline tous les jours lors des repas et il m'a fallu du temps d'adaptation et d'acceptation du regard des autres.
Lors de ma première année de fac, j'essayais de trouver des stratégies pour être discrète et ne pas faire ma piqûre devant tout le monde, car je ne voulais pas qu'on me pose de questions. Le plus souvent j'allais aux toilettes mais ce n'était pas très pratique ni très hygiénique. Je regardais aussi ma glycémie sous la table en amphi et puis j'ai vite abandonné au bout de quelques mois, c'était plus contraignant qu'autre chose de se cacher.
Ensuite au niveau alimentaire je ne me suis jamais restreinte, j'ai simplement arrêté de boire des sodas qui ne sont pas zéro. En revanche, les "imprévus" peuvent être plus compliqués à gérer. Par exemple aller boire un verre ou manger quelque part après les cours, il faut savoir adapter son dosage et essayer de calculer sans se tromper, ne pas oublier sa piqûre pour éviter l'hyperglycémie… mais ne pas en faire trop pour éviter l'hypoglycémie qui me fait personnellement bien plus peur que l'hyper !
Finalement le diabète a marqué, pour ma part, la fin de la spontanéité et de l'imprévu. Ce qui est un peu contradictoire avec la vie étudiante, une période où on peut "se lâcher" et "ne pas se soucier" !
Pourtant, il faut toujours prévoir son matériel (stylos, aiguilles, lecteur..), penser à sa glycémie et ce dans tous les moments du quotidien, vérifier que tout va bien… Je me suis parfois dit que c'était beaucoup à gérer mais on ne peut pas se permettre de se laisser aller.
Pour moi, cette perte de spontanéité et d'insouciance reste le plus gros impact. Il faut accepter de se dire que plus jamais je ne pourrais "ne plus faire attention" dans la vie étudiante et dans la vie en général.
Je n'ai pas eu de difficultés particulières mais je me souviens que le stress a beaucoup joué sur ma glycémie. Le diabète est aussi très dépendant des émotions. Par exemple, avant un partiel j'étais toujours en hyperglycémie avant un exposé aussi ! Mais ça pouvait être sur le trajet quand il y a un souci de métro.
A vrai dire j'avais tendance à ne rien faire justement… Tout le monde est stressé au moment d'un partiel ou d'un retard. D'ailleurs ça peut vite être un cercle vicieux pour la glycémie : je suis stressée car j'ai un partiel, je regarde ma glycémie qui est beaucoup trop haute ça me fait encore plus stresser donc je vais monter encore plus !
Mais je m'en suis toujours bien sortie, bien souvent au bout de quelques heures l'hyperglycémie redescend.
Comme les choses arrivaient à se rétablir, pas vraiment... En cas d'hyperglycémie, le mieux est de se faire un petit bolus histoire de se rééquilibrer. Ayant peur des hypoglycémies quand je ne suis pas chez moi j'ai souvent eu tendance à ne pas utiliser cette solution…
Mes camarades étaient au courant, en revanche je n'en ai jamais parlé à mes professeurs, j'estimais que ça ne les regardait pas vraiment, je ne me sentais pas forcément à l'aise pour leur en parler. Mes camarades ont toujours été très bienveillants et prévenants, le fait qu'ils sachent m'a toujours suffi.
Bien sûr, on me pose des questions sur mon diagnostic depuis quand je suis diabétique de type 1 et comment on peut repérer les symptômes. On m'a demandé plusieurs fois si j'avais mangé trop de bonbons en étant petite, cette question est vraiment un classique !
C'est toujours intéressant de discuter et d'expliquer les choses et d'aller aussi au-delà des préjugés que certains peuvent avoir sur le diabète de type 1 (oui, oui, je peux manger de tout !). Et les remarques qu'on a pu me faire étaient surtout liées à une méconnaissance.
Aujourd'hui et sans aucune hésitation je peux dire que non ! J'ai vécu plusieurs étapes dans mon parcours d'étudiante à jeune adulte et j'ai vraiment évolué avec le diabète tout au long de mes études. Je ne me suis jamais rien interdit ! J'ai fait tout ce que je voulais (vacances, concerts, festival, soirées, sorties) en ayant toujours cette petite voix qui me dit de ne pas oublier ma glycémie ! Il faut faire avec certes mais cela n'a jamais été un frein.
Même si on peut se sentir seul avec notre diabète, il ne faut pas hésiter à en parler à son entourage, que ce soit des professionnels de santé, des amis, sa famille. Surtout s'entourer de personnes saines et compréhensives. C'est normal de se sentir "débordé" par moment entre les cours, les partiels, la vie étudiante..
D'autre part ne pas hésiter à en parler à l'établissement (secrétariat, responsable de formation), demander s'il y a une infirmerie pour déposer un stylo/un flacon dans un frigo par exemple. Si besoin il est aussi possible de demander un tiers temps pour les examens, ça peut rassurer en cas d'hypoglycémie et retirer une pression !
Enfin, c'est normal de se sentir dépassé, de ne pas réussir à gérer. il y a toujours des mauvaises périodes (plus ou moins longues) et il faut se dire que tout prend du temps si aujourd'hui ça ne va pas, demain ça ira mieux chacun son rythme et la courbe parfaite n'existe pas !
Intégrés dans votre suivi, les soins de support sont aussi accessibles après la phase des traitements actifs, quand votre cancer perd du terrain. Précisions sur ces séances bénéfiques pour votre bien-être et votre qualité de vie.
Selon le plan cancer 2014-2019, les soins de support prennent « en compte l’ensemble des besoins de la personne malade et de ses proches, au plan physique, psychologique et social ». Ce « parcours de santé » ne se limite pas à la phase active des traitements[1] : les séances[2]peuvent en effet vous être proposées dans l’après-cancer.
Ce suivi particulier s’intègre dans un ensemble de bilans indiqués depuis décembre 2020[3]pour les patients en affection de longue durée (ALD), après le protocole thérapeutique donc. Comme le rappelle l’Institut national du Cancer (INCa), ces examens personnalisés assurent une continuité parfaite avec les soins de support dont vous bénéficiez pendant la phase active de vos traitements. Ils peuvent comprendre, selon chaque situation :
Ce bilan complet est prescrit par votre médecin traitant ou votre oncologue, pendant une année à compter de la fin des traitement actifs.
Une fois par trimestre au minimum, les comptes-rendus sont réalisés par les spécialistes (diététicien, professionnel de l’activité physique, psychologue). Ces données sont ensuite transmises à la structure référente, au médecin prescripteur ou au médecin traitant.
L’après-cancer peut aussi être associé au retour au travail. En France, 3,8 millions de patients vivent en effet avec ou après un cancer. Un tiers des salariés perdent leur emploi du fait de leur maladie. Et chaque année, sur 400 000 personnes apprenant leur maladie, 160 000 sont actives.
Parmi les soins de support post-cancer, les séances dédiées au soutien professionnel vous donnent ainsi les clés pour préparer votre réinsertion et/ou votre reconversion dans le milieu du travail. Et guider les principales démarches pour bénéficier d’une évaluation de vos ressources physiques et psychiques, de la mise en place d’un temps partiel thérapeutique[4] , d’un aménagement de poste ou encore des visites de pré-reprise, survenant quelques semaines avant la reprise, et des visites de reprise obligatoires quand l’arrêt maladie dépasse les 30 jours. Pour une reprise progressive et adaptée, vous pouvez également bénéficier d’un essai encadré[5] , d’un contrat de rééducation professionnelle (CRPE)[6] ou d’une formation qualifiante[7] . Le médecin traitant, le médecin du travail, le médecin conseil, l’assistante sociale restent vos principaux interlocuteurs.
Vous souhaitez en savoir plus sur :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels proposant des soins de support ? C’est par ici :
Vous accompagnez un proche en fin de vie ? C'est peut-être le bon moment pour faire une demande de congé de solidarité familiale. Ce congé de soutien est spécialement prévu pour répondre à des situations dans lesquelles le pronostic vital de votre proche aidé est engagé, ou que celui-ci souffre d'une affection grave et incurable. Découvrez ici les informations essentielles comme : quelles sont les conditions pour en bénéficier, quelle est sa durée, quand et comment le demander.
En tant que salarié, vous avez accès au congé de solidarité familiale pour accompagner un proche en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle que soit la nature et la cause de cette dernière. Il se distingue de cette manière du congé d'aidant familial : ce dernier concerne l'aide aux personnes en perte d'autonomie sans que celles-ci soient forcément en fin de vie. Les proches pour lesquels le congé de solidarité familiale peut être demandé sont les suivants :
Ce congé peut être pris en continu, en fractionné, ou transformé en période d'activité à temps partiel moyennant accord avec votre employeur. Durant la durée de congé, vous n'êtes pas autorisé à exercer une autre activité professionnelle. Vous pouvez cependant bénéficier du versement de l'allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie (AJAP) pendant une durée maximale de 21 jours, ou 42 jours dans le cas d'une activité à temps partiel. Ainsi, le congé de solidarité familiale est rémunéré. Cette allocation versée par l'Assurance maladie est fractionnable, dans le cas où vous n'êtes pas le seul accompagnant et imposable.
Le lieu où est pris le congé varie en fonction des situations : il peut être effectué chez vous ou chez votre proche aidé, dans le cadre d'un maintien au domicile, ou encore dans un EHPAD ou un établissement médical.
C'est vous qui fixez la durée du congé de solidarité familiale selon l'accord établi avec votre employeur suite à la demande de congé. Le congé est renouvelable selon les conditions définies dans ce même accord. Il dispose cependant d'une durée maximale, renouvellement inclus. Ce sont les conventions, les accords de branche ou les accords collectifs d'entreprise qui définissent la durée du congé. Dans le cas où aucune disposition conventionnelle n'est en place, le congé a une durée maximale de 3 mois renouvelable une fois.
Il existe deux cas de figure concernant la fin du congé de solidarité familiale. Dans le cas général, vous retrouvez votre emploi ou un emploi similaire à la fin de la période prévue. La rémunération doit être au moins équivalente à celle d'avant le congé. Vous conservez également tous les avantages acquis au préalable et la durée du congé est prise en compte concernant ceux liés à l'ancienneté. Vous pouvez bénéficier d'un accompagnement lors de votre retour et d'un entretien professionnel avec votre employeur concernant vos perspectives d'avenir professionnel.
Si le proche aidé décède avant la fin du congé, ce dernier prend fin dans les 3 jours. Vous avez cependant la possibilité de prendre des jours de congés supplémentaires pour événements familiaux. La durée de ces congés est déterminée par les conventions collectives et d'au minimum 3 jours pour un proche concerné par le congé de soutien familial s’il n'y a pas d'accord spécifique. Les autres conditions de retour sont les mêmes que celles du cas général.
Si vous ne savez pas quel est le bon moment pour demander un congé de solidarité familiale, n'hésitez pas à en discuter avec le médecin traitant de votre proche en fin de vie.
Pour demander un congé de soutien familial, vous devez contacter votre employeur au moins 15 jours avant le début du congé. La demande doit se faire par un moyen permettant d'en attester la date : lettre ou courrier électronique recommandé ou remise en main propre contre récépissé par exemple. Vous devez accompagner votre demande d'un certificat médical établi par le médecin traitant du proche à assister. Dans des cas d'urgence absolue constatés par le médecin, le début ou le renouvellement du congé peuvent se faire sans délai.
Recourir au congé de solidarité familiale constitue l'un des meilleurs moyens de prendre soin de vous et de vos proches dans l'un des moments les plus difficiles de la vie.
En coopération avec l’équipe de soins, le service social hospitalier oriente les patients pour préparer leur sortie. Il recommande les établissements partenaires en dehors de l’hôpital, ainsi que les démarches administratives à accomplir. Le consulter le plus tôt possible permet de faire face aux délais de réservation de certains établissements.
La rééducation est parfois nécessaire après une hospitalisation. Le médecin hospitalier vous prescrit alors un séjour en établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR). Ces centres - aussi appelés maisons de convalescence - sont une transition douce entre le milieu médical et le milieu de vie habituel.
Un transfert direct de l’hôpital à l’établissement SSR ne nécessite pas de demande de prise en charge. En revanche, si vous passez par votre domicile, faites une demande de prise en charge.
Le passage en établissement SSR n’est pas systématique et des soins à domicile sont souvent nécessaires après une hospitalisation. Le médecin hospitalier doit vous remettre un document de sortie d’hospitalisation. Il s’agit des prescriptions indiquant les médicaments à prendre et les soins à accomplir ainsi qu’un compte-rendu à remettre à votre médecin traitant. Pour les soins post-hospitalier (injections, pansements) vous pouvez faire appel à un infirmier libéral ou à un centre de soins infirmiers.
L’hospitalisation représente un moment stressant et vient perturber votre quotidien : qui va s’occuper de mes enfants ? garder mon chien ? arroser mes plantes ? De plus, l’hospitalisation affaiblit et certains gestes peuvent être plus compliqués à faire lorsque l’on rentre à la maison. Votre entourage peut vous aider mais il peut aussi être intéressant de recourir à des aides, mêmes de manière temporaire. N’hésitez pas à demander des renseignements sur ces aides au service social de votre ville ou au service social hospitalier.
Votre mutuelle reste également un contact privilégié en cas d’hospitalisation. Vous pouvez les contacter en amont, dans le cas d’un séjour programmé ou quelques jours avant votre date de sortie afin d’anticiper au mieux votre retour et connaitre vos options. Suivant votre contrat et le motif de votre demande, elle pourra vous accompagner à la mise en place des services et une prise en charge financière pourra vous être accordée.
Mieux cibler vos besoins ? Réalisez votre diagnostic personnalisé en ligne
Vous souhaitez un accès facilité aux consultations médicales pour votre proche aidé ? Alors la télémédecine est par définition faite pour vous. Elle vous permet à la fois de limiter les déplacements et de bénéficier de prestations médicales même si vous êtes éloigné des professionnels de la santé. Ce dispositif est de plus en plus répandu. Découvrez la définition de la télémédecine, les différents actes qu'elle peut inclure et sa prise en charge.
Comme son nom l'indique, la télémédecine se définit par des pratiques médicales réalisées à distance. Son développement repose sur le large accès de la population à des technologies de communication efficaces telles que les ordinateurs, tablettes et smartphones, et une connectivité internet plus puissante. La télémédecine est accessible à tous les médecins, quels que soient leurs spécialités, secteurs d'activité ou localisation.
Par définition, la télémédecine est accessible à n'importe quel patient, le recours à la téléconsultation relevant de la décision du médecin. Elle est cependant particulièrement adaptée aux personnes atteintes de maladies chroniques ou d'affections aiguës qui limitent les possibilités de déplacement. La télémédecine est également utile pour l'aide au maintien à domicile de personnes dépendantes. Son usage peut alors permettre de prévenir ou retarder l'entrée en établissement spécialisé.
Au-delà de la définition de base de la télémédecine, vous avez certainement entendu parler de plusieurs types d'actes, comme la téléassistance aux personnes âgées, sans savoir s'ils étaient associés à la télémédecine. Le décret n° 2010-1229 du 19 octobre 2010 relatif à la télémédecine définit cinq actes différents :
La nature et le lieu des actes inclus dans la télémédecine varieront en fonction des besoins des patients. Il en va de même pour d'éventuelles prestations futures, en téléconsultation ou en présentiel, découlant des actes effectués. Leur prise en charge et leur remboursement sont cependant harmonisés.
Les actes couverts dans la définition de la télémédecine suivent les mêmes modalités de facturation et de remboursement que ceux qui sont réalisés en présentiel.
De nombreuses mutuelles vous proposent également un accès à une offre de télémédecine dédiée, qui inclut un accès 24h/24 et 7j/7 à des médecins généralistes et spécialistes. Pour découvrir si ces téléconsultations sont adaptées à votre profil, remplissez notre questionnaire. Selon vos réponses, une téléconsultation médicale sans rendez-vous ou d'autres dispositifs pourront vous être proposés. Dans ce cadre, cette consultation est directement assurée par votre mutuelle.
Les autres téléconsultations de généraliste ou de spécialiste s'inscrivent dans le parcours de soins coordonnés. La téléconsultation est donc choisie après la recommandation du médecin traitant. Le respect du parcours de soins coordonnés est nécessaire pour le remboursement.
La téléexpertise donne aussi lieu à une prise en charge directe par l'Assurance Maladie, suite à une facturation établie par le médecin requérant et le médecin requis. Le coût des autres prestations définies dans la télémédecine va varier en fonction de leur nature et des prestataires qui les accomplissent.
Pour finir, un aspect de la prise en charge qui a aussi son importance est l'aide financière accordée par l'Assurance Maladie aux professionnels de la santé et aux pharmacies qui souhaitent s'équiper afin de pouvoir fournir de meilleures prestations entrant dans la définition de la télémédecine.
La télémédecine peut aussi bien être un atout supplémentaire pour aider vos proches et faciliter votre propre accès à la médecine. Pour vos proches en situation de perte d'autonomie, c'est un moyen de plus de soutenir le maintien à domicile des patients : la télémédecine par définition limite également les déplacements et la découverte de nouveaux lieux qui peuvent être source de stress. De votre côté, elle peut vous permettre de gagner du temps, mais aussi d'avoir accès aux avis médicaux de professionnels éloignés de votre secteur qui n'auraient pas été disponibles autrement.
La maladie rénale est une maladie dite silencieuse. Elle s’installe progressivement et on ne la voit pas si on ne va pas la chercher. La Haute Autorité de Santé a donc établi une liste de situations où elle doit être recherchée [Lire l’article Le dépistage, meilleur allié contre la maladie rénale].
La maladie rénale étant d’apparition progressive, il n’y a pas de symptômes spécifiques permettant de poser le diagnostic sans examen complémentaire. Néanmoins, si vous constatez un changement dans vos habitudes urinaires (aspect différent (couleur, odeur), apparition de sang), n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant.
D’autres symptômes peuvent également être observés. Ils se voient en général à un stade avancé de la maladie rénale chronique sans pour autant en être spécifiques. Là encore, des examens complémentaires seront nécessaires pour confirmer la cause de leur apparition.
L’insuffisance rénale chronique survient lorsque les reins présentent trop de lésions et que leur fonctionnement est altéré de manière irréversible, rendant obligatoire des traitements de remplacement.
L’évolution de la maladie rénale chronique se fait de façon progressive. Pour faciliter sa compréhension et sa prise en soin, elle est communément présentée ainsi :
L’évolution jusqu’au stade terminal n’est pas systématique. Un diagnostic précoce associé à la mise en place de mesure de protection et à un suivi régulier peuvent, pour certaines atteintes rénales, stabiliser la maladie durablement.
Vous avez le sentiment désagréable de toujours oublier quelques choses en aidant votre proche. Simplifiez-vous la vie avec une liste de tâches. Elle sert de pense-bête et à répartir les rôles de chacun pour avoir l’esprit plus tranquille.
A chacun sa façon de faire des listes. Vous pouvez le faire par types d’activités ou en suivant les différents moments de la journée. Ces listes sont aussi l’occasion d’identifier toutes les tâches que vous devez accomplir. Et celles sur lesquelles vous pourriez être aidé.
Exemple, ma liste Santé
*L’aidant, la personne aidée, un proche, un professionnel…
Afficher le planning des journées sur une semaine est un élément sécurisant pour vous. Cela permet d’éviter les oublis occasionnels et d’anticiper. Pour votre proche, cela crée des routines rassurantes. Lorsqu’on perd en autonomie, on a souvent l’impression de perdre aussi la maîtrise de sa journée. Le planning est là pour redonner un sentiment de maîtrise.
Le plus : utilisez des codes couleurs plus visuels pour différencier les activités
Autre conseil : utilisez un agenda personnel. Cela vous procure plus de visibilité sur le long terme. Vous pouvez également y regrouper les contacts utiles. Et n’oubliez pas : prenez rendez-vous… avec vous-même ! Notez dans votre agenda un temps de pause pour vous reposer, vous promener…
Le cahier de liaison : il sert à communiquer avec les professionnels de l’aide lorsqu’ils interviennent sans que vous soyez présent. En quelques mots, vous attirez leur attention sur un problème. Ils peuvent à leur tour vous répondre.
Le cahier des visiteurs : on n’est pas forcément très à l’aise lorsqu’on visite une personne malade. Dans ce cahier, les visiteurs font part de leur impression, se donnent mutuellement des conseils. C’est aussi l’occasion de laisser des messages plus personnels pour vous et votre proche qui font du bien au moral.
Le cahier de ressenti : c’est votre support sur lequel vous pouvez noter des impressions. Il est particulièrement utile si l’on se sent découragé. S’épancher peut faire du bien mais aussi vous faire prendre conscience d’un trop plein de stress, de tristesse… ou de joie !
Lorsque la vue diminue, on devient dépendant de son entourage pour manipuler certains objets. Des astuces simples les rendent plus accessibles. Il existe par exemple des télécommandes de télévision simplifiées. Pour différencier les objets ou identifier un bouton, collez dessus des étiquettes en relief.
Ma mère est souvent confuse au moment de s’habiller. Du coup, j’ai pris des photos de ce qu’il y avait dans son armoire et ses tiroirs. Je les ai collées sur les portes ou les étagères, en ajoutant des numéros. C’est bien plus simple pour elle : elle n’a plus qu’à suivre l’ordre. Elle m’a même demandé de faire pareil dans la cuisine et la salle de bain. Cette fois, ce sont ses petits enfants qui ont pris les photos. Elle a adoré faire ça avec eux !
Yann, 51 ans