Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Les femmes sont de plus en plus victimes d’infarctus du fait de leur mode de vie moderne (alimentation, stress, tabac…). Malgré tout, l’infarctus des femmes reste sous diagnostiqué. Il peut ainsi entraîner une perte des chances de survie, et une augmentation des complications. Dans cet article nous avons réunis l’essentiel à connaître pour s’en prémunir.
Le cœur, est l’organe qui permet de faire circuler le sang dans tout notre corps pour approvisionner nos organes en sang et donc en oxygène pour nous maintenir en vie.
Pour ce faire, il a besoin d’être irrigué lui-même, par les artères coronaires (vaisseaux sanguins qui approvisionnent le cœur en sang).
Il arrive que des plaques de cholestérol se forment dans les artères. Lorsque l’une d’elle se détache ou grossit trop, un bouchon peut se former dans une coronaire. Alors, une zone plus ou moins large du cœur ne reçoit plus de sang, les cellules cardiaques n’étant plus irriguées elles commencent à mourir. Le tissu du myocarde (muscle du cœur) est en pleine destruction, c’est ce qu’on appelle l'infarctus du myocarde (IDM).
Celui-ci affaiblit le cœur et l'empêche de fonctionner correctement, pouvant aller jusqu’à l'arrêt cardiaque.
Les maladies cardiovasculaires sont le premier facteur de mortalité chez les femmes, et ce chiffre touche des femmes de plus en plus jeunes.
Aujourd’hui l’infarctus du myocarde touche les femmes en majorité, pourtant ses signes chez la femme peuvent être différents des signes habituelles voire même silencieux. Sans compter le fait que les femmes sous-estiment généralement leur douleur et leurs symptômes, ce qui peut entraîner une prise en charge tardive des femmes ayant un infarctus, et donc une potentielle perte de chances ou aggravation des complications.
Les signes d’alerte les plus connus et fréquemment retrouvés chez l’homme sont : une douleur aiguë et persistante dans la poitrine, qui peut irradier dans le bras gauche, la mâchoire et le dos.
Cependant, chez les femmes notamment il peut y avoir d’autres symptômes atypiques et plus difficiles à repérer :
Il est recommandé pour les femmes portant des facteurs de risque (tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète…) d’être davantage attentives à ces symptômes.
L'infarctus touche majoritairement les personnes âgées de plus de 55 ans. Cependant la maladie ne leur est pas exclusive, une personne jeune peut en être atteinte également. La probabilité d’avoir un infarctus jeune augmente d’autant plus chez les hommes, fumeurs, ayant des antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce.
Encore aujourd’hui, les femmes sont moins nombreuses à pratiquer une activité physique que les hommes, alors que celle-ci est un moyen de prévention des maladies cardio-vasculaires.
En effet, un infarctus pourrait être évitable dans certains cas, grâce à des mesures de prévention et d’hygiène de vie :
Les spécificités de la santé cardiaques des femmes ne sont toujours pas très bien connues aujourd’hui, pourtant les maladies cardiaques sont bien la 1ère cause de décès chez les femmes.
C’est pourquoi, il est plus qu’important d’agir en prenant soin de votre santé cardiaque dès le plus jeune âge, et tout au long de votre vie, en adoptant un mode de vie sain !
Vous êtes en situation de handicap et souhaitez connaître l’ensemble des interlocuteurs à contacter pour trouver du travail, ou mettre toutes les chances de votre côté pour conserver votre emploi ? Alors vous êtes au bon endroit.
Premier point pour faciliter vos démarches : l’obtention de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), un préalable indispensable pour bénéficier des différentes aides[1] et dispositifs d’accompagnement de l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées(Agefiph)[2].
Si vous ne bénéficiez pas encore de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), vous pouvez vous faire aider par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)[3]pour remplir votre dossier. La MDPH reste votre première porte d’entrée pour accéder à vos droits[4]. Elle vous accompagne dans l’orientation et/ou la formation professionnelle. Cliquez sur ce lien pour trouver la MDPH de votre département. Vous trouverez sur cette page les informations pour remplir votre dossier en ligne.
L’ADAPT constitue une structure clé dans l’accompagnement[5],l’insertion et le maintien professionnel. Cette association propose notamment des formations. Cliquez sur ce lien pour prendre contact avec l’ADAPT de votre région, ou faîtes votre choix en fonction des filières proposées. A compter de vos 16 ans, vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé pour la recherche de votre emploi, votre embauche, le maintien dans l’emploi.
Différents contrats sont concernés : CDI/CDD, intérim, contrats aidés, contrats de professionnalisation, pour les situations de handicap physique comme psychique. Vous pouvez aussi être soutenu(e) par un parrain ou une marraine en contactant l’ADAPT au 01 48 10 12 45 ou à l’adresse mail asso@ladapt.net .
Autre personne clé, votre médecin traitant pour évoquer vos problématiques si votre poste n’était plus adapté à votre situation. Le médecin du travail pourra ensuite adresser des préconisations à votre employeur pour faciliter votre maintien dans l’emploi. Et vous pourrez être accompagné(e) dans le suivi d’une formation.
Cap Emploi peut vous orienter vers un nouveau métier et faciliter votre accès à la formation[6].Au-delà de la formation, votre conseiller pourra aussi vous soutenir dans l’évolution de votre projet professionnel. Il intervient également en cas de transition en prévention de la perte d’emploi.
Ce service vous accompagne dans l’obtention des aides de l’Agefiph, dans la mise en place de mesures d’aménagement(conditions de travail, ergonomie du poste…), de subventions. Cette structure peut aussi vous aiguiller vers des bilans de compétence, des formations et des soutiens adaptés à votre handicap (physique, psychique, visuel, auditif…).
Enfin, Cap Emploi peut vous donner accès à des offres d’emploi, vous aider à la rédaction de lettres de motivation et à la préparation d’entretiens d’embauche.
L’assistant(e) social(e) notamment présent(e) si vous souhaitez bénéficier d’un contrat de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE) : c’est-à-dire l’accès à des formations en interne ou en externe.
Objectif : se réadapter pour intégrer le poste actuel ou, si le handicap vous en empêche, vous reformer pour intégrer un autre poste/emploi. Ce CDD est renouvelable une fois sur une période maximale de 18 mois. Le salaire brut du salarié est maintenu sur cette période. Cliquez sur cette page pour prendre connaissance des formalités de mise en œuvre du CRPE.
Votre employeur est votre interlocuteur pour évoquer votre évolution professionnelle ou un reclassement au sein de votre entreprise. Des sujets à évoquer au cours de l’entretien professionnel obligatoirement prévu tous les deux ans.
Le référent handicap de votre entreprise, présent dans les entreprises de plus de 250 salariés. Vous pouvez échanger avec ce professionnel disponible pour vous accompagner dans toutes vos démarches (embauche, maintien dans l’emploi, orientation vers les structures de référence…).
Les services de prévention et de santé au travail (SPST) de votre entreprise sont aussi des interlocuteurs internes qui pourront vous accompagner dans votre quotidien professionnel pour assurer votre maintien à votre poste ou une éventuelle requalification de ce dernier.
L’Assurance maladie[7] peut vous informer sur la visite de pré-reprise, nécessaire si votre situation vous a éloigné du travail pendant plus de 3 mois et que vous souhaitez réintégrer votre poste. L’objectif étant ensuite que votre médecin du travail puisse vous proposer « un aménagement ou une adaptation de votre poste de travail, de votre temps de travail, une reconversion, une formation professionnelle pour faciliter votre réorientation professionnelle », détaille le site Ameli.fr.
ÉVÉNEMENTS :
RESSOURCES :
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ANNUAIRES :
Vous souhaitez entrer en contact avec les structures et professionnels du handicap ? C’est par ici.
L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est destinée à toute personne d’au moins 60ans présentant une perte d’autonomie. Elle sert à financer des services d'aide, s'équiper, se déplacer, adapter son domicile, payer des séjours en accueils de jours... L'APA peut aussi servir à payer le salaire de votre proche aidant (hors époux ou épouse, conjoint(e) ou pacsé(e)).
A savoir : L'APA existe également pour financer une partie du tarif dit "dépendance" appliqué par les établissements d'accueil médicalisés des seniors (EHPAD). La demande se fait avec les équipes de l'établissement au moment de l'inscription.
A savoir : si vous bénéficier de la PCH (prestation de compensation de handicap), elle n’est pas cumulable avec l’APA. En cas d’éligibilité aux deux dispositifs, il est intéressant de faire le point avant de réaliser votre demande.
Quelle que soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase. S’il s’agit d’équipements inscrits sur la Liste des Produits et des Prestations remboursables, ils sont pris en charge, tout ou partie, par l’Assurance Maladie.
La carte mobilité inclusion. Elle permet de faciliter les déplacements de la vie quotidienne. Trois mentions coexistent concernant la carte.
1. « Invalidité »destinée aux personnes ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%.
2. « Priorité pour personnes handicapées »pour les personnes ayant un taux d’incapacité inférieur à 80% mais qui ont des difficultés à se maintenir debout.
3. « Stationnement pour personnes handicapées » attribuée aux personnes ayant des difficultés à se déplacer à pied sur de grande distance ou nécessitant la présence d’un accompagnant dans les déplacements.
Pour vous épauler dans les tâches du quotidien ou pour la réalisation de soins, les services d’aide à domicile comme l’aide-ménagère, le portage derepas ou encore la téléassistance peuvent vous permettre de rester à domicile dans les meilleures conditions possibles.
En savoir plus sur les dispositifs à destination des seniors, consulter le portail Seniors.
Hervé, 59 ans, jeune retraité, nous livre son témoignage sur la découverte de son diabète de type 2. Après un banal bilan sanguin, son médecin traitant lui annonce son diagnostic et la nécessité d’avoir une meilleure hygiène de vie. Hervé ne s’est pas laissé abattre et a débuté une activité physique à bientôt 60 ans.
Je m’appelle Hervé et j’ai 59 ans ¾. Je suis actuellement en congé retraite. Je suis atteint de plusieurs pathologies, arthrose, psoriasis, dermatite atopique et diabète de type 2.
J’ai appris que j’étais atteint d’un diabète de type 2 à la suite d’un bilan sanguin que j’ai fait en août 2021. On devait faire un point sur mon cholestérol et lors de ma visite chez mon médecin traitant, il m’a appris que je faisais également un diabète de type 2.
Je ne sais pas si ce sont des signes précurseurs, mais ma mère était également atteinte d’un diabète.
En discutant avec mon médecin, j’ai remarqué que j’avais plusieurs symptômes :
Oui, j’avais un peu connaissance de cette maladie avec ma mère. Je la voyais prendre son taux de sucre tous les matins, mais je ne savais pas du tout ce que cela pouvait impliquer. Je ne lui avais jamais posé de question sur ce sujet.
J’ai dû revoir beaucoup de choses. J’ai pris conscience que je mangeais énormément de sucre. Je n’avais pas idée qu’il puisse être dans autant d’aliments et de quantités.
Ma femme m’a aidé au cours de cette période afin de reprendre une alimentation saine.
J’étais très sédentaire depuis plusieurs années et j’ai décidé de reprendre une activité physique afin de perdre du poids et de m’entretenir.
J’ai également décidé d’arrêter le tabac. Je fumais plusieurs cigarettes par jour et j’ai fumé jusqu’à 1 paquet par jour. J’ai arrêté totalement quelques mois après mon diagnostic.
Oui, j’ai vu les effets très vite. A partir du moment où j'ai revu toute l’alimentation et que j’ai repris une activité physique, j’ai vu les changements sur mon corps. J’ai perdu beaucoup de poids et je me sens beaucoup mieux. Je suis évidemment beaucoup moins fatigué qu’avant.
Mon taux d’hémoglobine glyquée est passé de 10 à 7 (à un taux normal) assez rapidement et je fais des analyses tous les trois mois. Elles sont à chaque fois meilleures que la précédente.
J’ai perdu du poids très vite, en quelques mois, j’ai perdu 5 kilos et je me sens beaucoup moins fatigué qu’avant. J’ai retrouvé de l'énergie et je pense que cela est également combiné avec le changement d'alimentation.
À la suite de ma perte de poids, j’ai remarqué que je souffrais beaucoup moins de mes douleurs aux genoux dues à l’arthrose.
Mon médecin traitant m’a orienté vers une infirmière diététicienne au sein du cabinet médical de ma ville. Je suis donc maintenant suivi par cette infirmière qui a repris toutes les bases de l’alimentation avec moi.
Concernant l'activité physique, je me suis inscrit dans une salle de sport de ma ville afin de pratiquer de la musculation. Tout dépend des jours, mais cela m’arrive de faire jusqu’à 1h30 de musculation. Il y a des coachs dans la salle de sport qui m'aident avec certains exercices lorsque je leur demande de l’aide.
De plus, je fais quotidiennement 2h de marche. Cela correspond généralement à 10 ou 12 km.
Non pas du tout ou plutôt oui en positif. Maintenant que je vais à la salle de sport, j’ai de nouveaux amis qui ont les mêmes activités que moi. C’est assez plaisant.
Je continue tout de même à aller au restaurant en faisant attention à ce que je prends. Si je décide de me faire plaisir, je fais attention le soir ou le lendemain afin d’éviter tout débordement.
Ma femme m’a beaucoup aidé dans mon accompagnement et dans ces nouvelles routines que j’ai dû mettre en place. Je pense que cela aurait été très compliqué sans elle. Elle m’aide au quotidien dans l’élaboration des menus. Elle me soutient et m'aiguille si j’ai des questions.
Je dirais que rien n'est impossible. J’étais totalement à l'inverse de la personne que je suis aujourd’hui. Avant mon diagnostic, je mangeais beaucoup de cochonneries et maintenant je mange majoritairement des légumes et c’est une chose que je ne faisais pas du tout avant.
Moi qui restais chez moi à regarder la télé, je fais désormais 3h de sport par jour. C’est assez inédit pour quelqu’un comme moi.
L’important, c’est que maintenant avec ces changements, je me sens beaucoup mieux et je sais me faire plaisir.
Il est également primordial de bien suivre les conseils de vos médecins et les traitements.