Découvrez tous les renseignements dont vous avez besoin pour vous guider dans vos démarches
Les soins en hôpitaux de jour concernent préférentiellement les personnes atteintes de maladies durables nécessitant un accompagnement par une équipe pluriprofessionnelle régulier, mais qui par ailleurs ont la capacité de mener leur vie à domicile de façon autonome.
Quelques exemples d’activités et de soins réalisés en HDJ :
• Séances de chimiothérapie et soins de support pour une femme souffrant d’un cancer du sein
• Accompagnement par une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, infirmier, atelier d’art-thérapie) pour une personne atteinte de schizophrénie
• Programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) pour une personne suite à un infarctus du myocarde (crise cardiaque)
Un des avantages de ce dispositif est qu’il offre la possibilité aux personnes de suivre des ateliers collectifs ou de participer à des groupes de parole avec d’autres patients dans la même situation.
Le recours à l’hôpital de jour peut être initié directement à la suite d’une hospitalisation classique ou à l’occasion d’un bilan avec votre médecin traitant quant à l’évolution de votre maladie. Dans tous les cas, l’admission en HDJ se fait sur prescription médicale.
Il peut s’agir d’une journée entière ou d’une demi-journée, avec ou sans récurrence dans le temps. Le protocole et le planning sont établis en concertation avec le médecin adresseur, le patient et l’équipe de l’hôpital de jour selon la maladie et les besoins.
Souvent, l’hôpital de jour est adossé à un centre hospitalier ou un établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR). Il s’agit en réalité plutôt d’un service spécifique au sein de ces structures. L’admission et le déroulement de la journée se passe alors comme pour une hospitalisation standard ou une consultation.
En fonction de votre état de santé et de votre pathologie, il se peut que vous dépendiez du dispositif Affection de Longue Durée (ALD100%). Auquel cas, les soins sont intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie et vous pouvez bénéficier d’un transport médicalisé pour vos allers-retours à condition qu’un bon de transport ait préalablement été rempli par le médecin qui vous adresse.
Les femmes sont de plus en plus victimes d’infarctus du fait de leur mode de vie moderne (alimentation, stress, tabac…). Malgré tout, l’infarctus des femmes reste sous diagnostiqué. Il peut ainsi entraîner une perte des chances de survie, et une augmentation des complications. Dans cet article nous avons réunis l’essentiel à connaître pour s’en prémunir.
Le cœur, est l’organe qui permet de faire circuler le sang dans tout notre corps pour approvisionner nos organes en sang et donc en oxygène pour nous maintenir en vie.
Pour ce faire, il a besoin d’être irrigué lui-même, par les artères coronaires (vaisseaux sanguins qui approvisionnent le cœur en sang).
Il arrive que des plaques de cholestérol se forment dans les artères. Lorsque l’une d’elle se détache ou grossit trop, un bouchon peut se former dans une coronaire. Alors, une zone plus ou moins large du cœur ne reçoit plus de sang, les cellules cardiaques n’étant plus irriguées elles commencent à mourir. Le tissu du myocarde (muscle du cœur) est en pleine destruction, c’est ce qu’on appelle l'infarctus du myocarde (IDM).
Celui-ci affaiblit le cœur et l'empêche de fonctionner correctement, pouvant aller jusqu’à l'arrêt cardiaque.
Les maladies cardiovasculaires sont le premier facteur de mortalité chez les femmes, et ce chiffre touche des femmes de plus en plus jeunes.
Aujourd’hui l’infarctus du myocarde touche les femmes en majorité, pourtant ses signes chez la femme peuvent être différents des signes habituelles voire même silencieux. Sans compter le fait que les femmes sous-estiment généralement leur douleur et leurs symptômes, ce qui peut entraîner une prise en charge tardive des femmes ayant un infarctus, et donc une potentielle perte de chances ou aggravation des complications.
Les signes d’alerte les plus connus et fréquemment retrouvés chez l’homme sont : une douleur aiguë et persistante dans la poitrine, qui peut irradier dans le bras gauche, la mâchoire et le dos.
Cependant, chez les femmes notamment il peut y avoir d’autres symptômes atypiques et plus difficiles à repérer :
Il est recommandé pour les femmes portant des facteurs de risque (tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète…) d’être davantage attentives à ces symptômes.
L'infarctus touche majoritairement les personnes âgées de plus de 55 ans. Cependant la maladie ne leur est pas exclusive, une personne jeune peut en être atteinte également. La probabilité d’avoir un infarctus jeune augmente d’autant plus chez les hommes, fumeurs, ayant des antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce.
Encore aujourd’hui, les femmes sont moins nombreuses à pratiquer une activité physique que les hommes, alors que celle-ci est un moyen de prévention des maladies cardio-vasculaires.
En effet, un infarctus pourrait être évitable dans certains cas, grâce à des mesures de prévention et d’hygiène de vie :
Les spécificités de la santé cardiaques des femmes ne sont toujours pas très bien connues aujourd’hui, pourtant les maladies cardiaques sont bien la 1ère cause de décès chez les femmes.
C’est pourquoi, il est plus qu’important d’agir en prenant soin de votre santé cardiaque dès le plus jeune âge, et tout au long de votre vie, en adoptant un mode de vie sain !
Vous êtes en situation de handicap et souhaitez connaître l’ensemble des interlocuteurs à contacter pour trouver du travail, ou mettre toutes les chances de votre côté pour conserver votre emploi ? Alors vous êtes au bon endroit.
Premier point pour faciliter vos démarches : l’obtention de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), un préalable indispensable pour bénéficier des différentes aides[1] et dispositifs d’accompagnement de l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées(Agefiph)[2].
Si vous ne bénéficiez pas encore de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), vous pouvez vous faire aider par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)[3]pour remplir votre dossier. La MDPH reste votre première porte d’entrée pour accéder à vos droits[4]. Elle vous accompagne dans l’orientation et/ou la formation professionnelle. Cliquez sur ce lien pour trouver la MDPH de votre département. Vous trouverez sur cette page les informations pour remplir votre dossier en ligne.
L’ADAPT constitue une structure clé dans l’accompagnement[5],l’insertion et le maintien professionnel. Cette association propose notamment des formations. Cliquez sur ce lien pour prendre contact avec l’ADAPT de votre région, ou faîtes votre choix en fonction des filières proposées. A compter de vos 16 ans, vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé pour la recherche de votre emploi, votre embauche, le maintien dans l’emploi.
Différents contrats sont concernés : CDI/CDD, intérim, contrats aidés, contrats de professionnalisation, pour les situations de handicap physique comme psychique. Vous pouvez aussi être soutenu(e) par un parrain ou une marraine en contactant l’ADAPT au 01 48 10 12 45 ou à l’adresse mail asso@ladapt.net .
Autre personne clé, votre médecin traitant pour évoquer vos problématiques si votre poste n’était plus adapté à votre situation. Le médecin du travail pourra ensuite adresser des préconisations à votre employeur pour faciliter votre maintien dans l’emploi. Et vous pourrez être accompagné(e) dans le suivi d’une formation.
Cap Emploi peut vous orienter vers un nouveau métier et faciliter votre accès à la formation[6].Au-delà de la formation, votre conseiller pourra aussi vous soutenir dans l’évolution de votre projet professionnel. Il intervient également en cas de transition en prévention de la perte d’emploi.
Ce service vous accompagne dans l’obtention des aides de l’Agefiph, dans la mise en place de mesures d’aménagement(conditions de travail, ergonomie du poste…), de subventions. Cette structure peut aussi vous aiguiller vers des bilans de compétence, des formations et des soutiens adaptés à votre handicap (physique, psychique, visuel, auditif…).
Enfin, Cap Emploi peut vous donner accès à des offres d’emploi, vous aider à la rédaction de lettres de motivation et à la préparation d’entretiens d’embauche.
L’assistant(e) social(e) notamment présent(e) si vous souhaitez bénéficier d’un contrat de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE) : c’est-à-dire l’accès à des formations en interne ou en externe.
Objectif : se réadapter pour intégrer le poste actuel ou, si le handicap vous en empêche, vous reformer pour intégrer un autre poste/emploi. Ce CDD est renouvelable une fois sur une période maximale de 18 mois. Le salaire brut du salarié est maintenu sur cette période. Cliquez sur cette page pour prendre connaissance des formalités de mise en œuvre du CRPE.
Votre employeur est votre interlocuteur pour évoquer votre évolution professionnelle ou un reclassement au sein de votre entreprise. Des sujets à évoquer au cours de l’entretien professionnel obligatoirement prévu tous les deux ans.
Le référent handicap de votre entreprise, présent dans les entreprises de plus de 250 salariés. Vous pouvez échanger avec ce professionnel disponible pour vous accompagner dans toutes vos démarches (embauche, maintien dans l’emploi, orientation vers les structures de référence…).
Les services de prévention et de santé au travail (SPST) de votre entreprise sont aussi des interlocuteurs internes qui pourront vous accompagner dans votre quotidien professionnel pour assurer votre maintien à votre poste ou une éventuelle requalification de ce dernier.
L’Assurance maladie[7] peut vous informer sur la visite de pré-reprise, nécessaire si votre situation vous a éloigné du travail pendant plus de 3 mois et que vous souhaitez réintégrer votre poste. L’objectif étant ensuite que votre médecin du travail puisse vous proposer « un aménagement ou une adaptation de votre poste de travail, de votre temps de travail, une reconversion, une formation professionnelle pour faciliter votre réorientation professionnelle », détaille le site Ameli.fr.
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