Envisager la reprise au cas par cas
Votre retour au travail va être conditionné par le type et l’importance de vos séquelles, le pronostic de récupération mais aussi par le type de poste que vous occupiez.
La possibilité d’une reprise professionnelle dépend en grande partie de la sollicitation physique de votre métier, des tâches à accomplir ainsi que de l’accessibilité de votre lieu de travail. Mais certaines séquelles ou un arrêt de travail long peuvent également avoir un impact sur vos capacités de concentration et vous gêner dans la vie professionnelle.
C'est pourquoi il existe différentes modalités pour reprendre sa vie professionnelle. En fonction de votre récupération vous pouvez convenir avec l’équipe soignante de la reprise la mieux adaptée à vos envies, vos capacités et vos obligations.
Connaître ses droits : le point sur les prestations
Le médecin qui vous prend en charge peut vous prescrire un arrêt maladie au cours duquel vous pouvez bénéficier d’une indemnisation par l’assurance maladie d'environ 50% de votre salaire. Ces indemnités journalières vous assurent un revenu pendant maximum 3 ans.
La visite de pré-reprise permet la préparation du retour au travail en réunissant les conditions optimales pour une reprise réussie. Cette visite permet aussi de vous accompagner, si besoin, dans la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) qui permet l’obtention de certaines aides financières et l’accès à des postes réservés aux travailleurs handicapés.
Une reprise sur mesure
Mi-temps thérapeutique
Après un arrêt de travail, votre médecin traitant peut prescrire un temps partiel thérapeutique pendant un an maximum. Il s’agit d’un temps partiel modulable en fonction de vos besoins et vos capacités. La mise en place de cette organisation dépend du médecin-conseil de la Sécurité sociale qui consulte aussi les médecins impliqués dans votre parcours. L’employeur doit obligatoirement donner son consentement au préalable.
Aménagement de poste
Le médecin du travail peut évaluer la nécessité d’aménager votre poste pour accéder à des conditions de travail compatibles avec votre état de santé. Par exemple, des jours de télétravail peuvent être accordés ainsi que l’attribution d’aides pour l’adaptation matérielle du poste. Ces aménagements doivent être discutés avec le médecin du travail et l’employeur.
Plusieurs situations sont possibles :
• Obtenir le statut de travailleur handicapé auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
• Réaliser un reclassement professionnel : en cas d’inaptitude déclarée par le médecin du travail, votre employeur doit chercher une solution de reclassement dans la mesure du possible
• Être bénéficiaire d’une pension d’invalidité octroyée par l’Assurance maladie : vous pouvez désormais demander cette pension en ligne depuis votre compte Améli.
A savoir
Rien ne vous oblige à parler de votre maladie à votre employeur même si vous êtes bénéficiaire de la RQTH. Cependant, vous pouvez être amené(e) à l’informer pour obtenir un aménagement de poste ou un reclassement professionnel.
Faites le nous savoir :