Totalement intégrés dans la prise en charge, les soins de support sont proposés dès la consultation d’annonce. Selon votre situation (fatigue, traitements, préférences, disponibilités…), l’établissement qui vous suit et l’offre des associations de proximité, vous aurez accès à différentes approches, tout au long de votre protocole thérapeutique et après les traitements.
Première porte d’entrée vers les soins de support : l’équipe médicale référente de votre établissement chargée de vous présenter les programmes proposés par l’établissement de santé. Et plus précisément les professionnel(le)s impliqué(e)s dans la consultation d’annonce. Plusieurs moments sont prévus au sein de ce dispositif[1] : l’annonce du diagnostic, la proposition du traitement, le programme personnalisé de soins (PPS)[2], le temps d’accompagnement et d’écoute le plus souvent assuré par une infirmière. C’est au cours de l’une de ces consultations que les soins de support vous seront proposés.
Psychologie, alimentation, sexualité, activité physique adaptée (APA) ou encore préservation de la fertilité[3] et séances de sophrologie : les soins que vous choisirez pour vivre au mieux votre maladie et vos traitements seront inscrits dans votre PPS. Tous les spécialistes qui vous accompagneront pourront compléter ce document pour évaluer l’évolution de votre situation (atténuation des effets indésirables grâce aux soins de support…).
La liberté avant tout
À tout moment de votre prise en charge, et ce dès la consultation d’annonce, vous restez maître de votre choix à pratiquer ou non telle ou telle activité. Sentez-vous libre dès le départ de dire « oui » ou « non » aux différentes options proposées, de poser toutes les questions qui vous viendront. « Ai-je le droit de bénéficier d’autant de soins que je veux ? », « Où ces séances auront-elles lieu ? », « Sont-elles remboursées ? », « Quels en sont les bénéfices concrets ? », « Mon aidant peut-il lui aussi avoir accès aux soins de support » ?
Si vous n’avez entendu que d’une oreille ce que l’équipe d’annonce vous a dit sur les soins de support, n’hésitez pas à les recontacter pour obtenir de nouveau toutes les informations concernant ces solutions prévues pour apaiser votre quotidien. Une situation fréquente quand la charge mentale liée à la maladie vous empêche de retenir toutes les informations transmises pendant une consultation.
Et n’oubliez pas : vous êtes libres de revenir sur votre décision si, par exemple, l’activité physique adaptée (APA) peut vous être bénéfique en complément de séances en nutrition, même si vous n’étiez pas partant(e) au départ. Votre équipe référente est là pour prendre en compte toutes vos décisions concernant les soins de support, avant, pendant et après les traitements.
Si aucun(e) professionnel(le) ne vous parle des soins de support, évoquez le sujet auprès de votre équipe référente. Votre médecin traitant constitue aussi un bon interlocuteur qui pourra vous accompagner sur ce point. Enfin, vous pouvez contacter votre comité départemental de la Ligue contre le cancer ou bien l’espace de rencontres et d’information (ERI) si votre établissement de soins en est doté[4]. Vous pouvez aussi contacter votre mutuelle : certaines proposent dans leurs garanties des services d’accompagnement (aide administrative, psychologique) et des financements (aide au quotidien, forfait APA).
Ressources
Vous souhaitez en savoir plus sur :
- Les soins de support les plus proches de chez vous : rendez-vous sur le site de l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS)
- Le dispositif d’annonce : cliquez sur cette page de l’Institut national du Cancer (INCa)
Faites le nous savoir :
- Association Francophone des Soins Oncologiques de Support. Accédez aux soins de support qui vous intéressent.
- Institut national du Cancer (INCa). Les outils pour accompagner le parcours personnalisé du patient.
- Institut national du Cancer (INCa). Accéder aux soins de support.
- Institut national du Cancer (INCa). Le Plan cancer 2003-2007.